Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 12.10.2019 - corentin-corger - 2 min  - vu 991 fois

L'IMAGE DU JOUR Attac Nîmes cible Amazon sur les vitrines du centre-ville

Dans son action, Attac a surtout visé le géant américain Amazon (Photo Corentin Corger)

Une trentaine de personnes d'Attac Nîmes rassemblée en centre-ville cet après-midi (Photo Corentin Corger)

Ce samedi après-midi, une trentaine de personnes de l'association Attac Nîmes était rassemblée pour alerter sur les effets de l'explosion du commerce en ligne et notamment Amazon, une des conséquences directes de la désertification du centre-ville. 

Association existante au niveau national, Attac (Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne) dispose d'une antenne nîmoise. Cet après-midi, une trentaine de membres était réunie pour scotcher des affiches et distribuer des tracts principalement sur la rue Crémieux, en centre-ville de Nîmes. L'objectif de cette action est d'interpeller la population et les pouvoirs publics en visant le géant Amazon comme responsable, en partie, de la désertification du centre-ville et de son impact négatif sur l'environnement.

Les manifestants ont ciblé une dizaine de boutiques nîmoises inexploitées et fermées. "Stop aux pouvoirs des multinationales" ou encore "Amazon m'a tuer" pouvait-on lire sur les affiches collées aux vitrines. "On veut sensibiliser les citoyens pour consommer de façon plus consciente", résume Sophie présente pour cette opération. Attac Nîmes vise particulièrement l'entreprise de e-commerce car elle a pour projet d'installer un centre de tri sur la commune de Fournès, près de Remoulins.

Maïté, avec le sac bleu, fait partie des membres d'Attac (Photo Corentin Corger)

"Amazon coupe le lien social entre les individus. Quand va faire son marché, on peut discuter avec les commerçants. Le monde est déshumanisé, seul l'argent compte", regrette Maïté. Outre sa contribution à la fermeture de commerces de proximité, Attac pointe aussi l'entreprise pour sa participation au réchauffement climatique. "Cette implantation va se faire sur 14 hectares dont 10 bétonnés avec 550 camions par jour", alerte Loïc. "Un apiculteur va même devoir cesser son activité", complète Maïté.

En plus de reprocher à Amazon d'avoir détruit 3,2 millions d'objets invendus en France en 2018, Attac réclame plus de justice fiscale. L'association prépare une action lors du "Black Friday" du 29 novembre prochain en poussant les citoyens à ne pas acheter sur internet afin de réaliser une journée noire pour Amazon.

Corentin Corger

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