Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 12.10.2019 - elodie-boschet - 2 min  - vu 1295 fois

MUNICIPALES 2020 Un mariage à Gauche à Alès

Les membres des collectifs "Alès citoyenne et rassemblée" et "Alès à venir", réunis dans un mouvement commun qui pourrait se nommer "Avenir citoyen". Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

À cinq mois des élections municipales, l’union de la Gauche commence à prendre forme à Alès. Les collectifs « Alès citoyenne et rassemblée » et « Alès à venir » ont décidé de fusionner pour construire un projet commun et tenter de battre le maire sortant, Max Roustan (LR).

Ce n’est pas dans la salle des mariages de l’Hôtel de ville que la cérémonie s’est tenue ce samedi après-midi, mais au Café des fleurs, face à la gare. Et les mariés en question manquaient à l’appel : Paul Planque, investi par le Parti communiste au sein du collectif Alès citoyenne et rassemblée ; et Arnaud Bord, premier des Socialistes d’Alès à venir. En revanche, les témoins étaient bien présents pour exprimer leurs vœux et ont expliqué les raisons de cette absence remarquée : « On ne voulait pas alimenter les choux gras d’une course à l’échalote pour les têtes de listes », déclare Basile Imbert, le co-fondateur d’Alès à venir.

L’heure n’est donc pas encore à présenter une liste et encore moins une tête de liste, mais d’abord au rassemblement de ces deux mouvements de gauche, très semblables par leurs démarches qui consistent à remettre le citoyen au cœur de l’élaboration d’un projet municipal. « Nos deux collectifs sont d’accord sur l’essentiel. La semaine dernière, nous avons donc voté à l’unanimité pour leur fusion. Cette union, c’est quelque chose d’historique à Alès », explique Pierrick Touguet, citoyen engagé avec Alès citoyenne et rassemblée, également adhérent d’Europe écologie les verts. « C’était une évidence que nous travaillions ensemble », renchérit Christiane Thomas pour Alès à venir.

Un appel à un rassemblement plus large

Pour autant, la tâche est loin d’être terminée et le chemin vers une potentielle victoire est encore long, très long. « On lance un appel aux autres formations politiques de Gauche et aux citoyens de bonne volonté. N’ayez pas peur, rejoignez-nous ! », lâche Basile Imbert. Un message adressé aux Insoumis d’Alès, qui viennent récemment d’entrer dans l’arène ? « Nous allons aller les voir et leur proposer de nous rejoindre », indique Christiane Thomas.

Parallèlement, le travail engagé de chaque côté va se poursuivre collectivement autour de diverses actions, comme cette tournée dans les quartiers prévue la semaine prochaine. « On va aller demander aux gens ce qu’ils veulent pour la ville », indique Ghislaine Peillon, membre d’Alès citoyenne et rassemblée. Cette étape de recueillement des idées et propositions précédera l’élaboration d’un projet, puis, inévitablement, d’une liste. « On n’en a même pas discuté entre nous de la tête de liste. Et franchement, on s’en fout un peu pour le moment », assure Ghislaine Peillon. Ce samedi pluvieux présage-t-il d'un mariage heureux ? Réponse en mars.

Élodie Boschet

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