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Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 27.01.2020 - boris-de-la-cruz - 1 min  - vu 5605 fois

NÎMES Tirs au quartier Pissevin : une voiture touchée, une quarantaine de projectiles

Des individus ont criblé de balles un local de la galerie Wagner, dimanche en soirée.
(Photo archive Coralie Mollaret)

Une enquête est ouverte. Elle est confiée comme les précédentes fusillades survenues à Nîmes, à l'antenne locale de la police judiciaire. Des enquêtes souvent compliquées, avec une loi du silence qui est la principale difficulté pour faire avancer les investigations.

Ce que l'on sait c'est que dimanche vers 20h30, des hommes tirent pendant une quarantaine de secondes avec des armes automatiques dans la galerie Richard-Wagner. Des habitants alertés par le bruit se positionnent aux fenêtres des immeubles et filment parfois avec les portables la scène surréaliste des tirs au milieu de cette zone urbaine. Des rafales éclatent, des bruits secs de détonation sont entendus.

Un commerce est plus particulièrement visé. Il accueille quelques habitués. Le patron interrogé plus tard ne comprend pas pourquoi il a été ciblé. Il affirme que son établissement n'accueille que des anciens du quartier venus jouer aux cartes. Si la grande partie des balles se logent dans le local, avec par chance aucun blessé à déplorer, des projectiles atteignent d'autres cibles. C'est le cas notamment de deux balles perdues qui se logent sur la carrosserie d'une voiture, avec une personne qui était dans l'habitacle au moment de la fusillade.

"Une enquête de flagrance est en cours pour destruction d'un bien d'autrui par un moyen dangereux en bande organisée, détention d'arme en bande organisée, violence avec arme et association de malfaiteur", affirme le vice-procureur, Patrick Bottero.

Boris De la Cruz

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