Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 14.02.2020 - boris-de-la-cruz - 1 min  - vu 3457 fois

GARD Elle affirme au tribunal avoir inventé les violences conjugales

Le palais de justice de Nîmes (Photo : archives Baptiste Manzinali / Objectif Gard).

À la barre du tribunal correctionnel, cette semaine, se tient une jeune femme d’une vingtaine d’années qui affirme que toutes ses déclarations sont fausses.

« Vous desservez beaucoup la cause des femmes et surtout celles victimes de violences conjugales », dénonce le représentant du parquet de Nîmes.  Elle aurait déposé plainte « pour faire du mal à mon compagnon. Ce que j’ai dit à l’époque aux gendarmes, c’est du mensonge. Je ne comprends pas pourquoi je suis là et pourquoi la procédure continue », déclare celle qui affirme avoir repris la vie commune avec son compagnon et père de ses enfants. « C’est même moi qui me suis frappée pour le mettre dans la merde (sic) », poursuit-elle en affirmant avoir voulu accabler son compagnon après une dispute.

« Mais madame on n’est pas dans une cour de récréation. C’est vraiment pitoyable d’en arriver là », complète le magistrat qui préside l’audience du tribunal correctionnel. La « prétendue » victime est déjà connue de la justice pour une procédure de « dénonciation mensongère ».

Le 28 août dernier pourtant les gendarmes ont été appelés pour des violences dans une famille. Lorsque les militaires sont arrivés sur place la jeune femme était en pleurs et son compagnon en fuite. Elle donnait des détails de l’agression et affirmait avoir été frappée au visage et dans le ventre. Elle indiquait également qu’elle était victime de violences régulières. Son compagnon, prévenu de cette infraction de violence conjugale, n’est pas venu à l’audience mais il a été relaxé au bénéfice du doute.

Boris De la Cruz

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