"À l'issue des municipales à Sauve, quoi qu’il advienne, je mettrai fin à mon mandat de député." Par voie de communiqué, Olivier Gaillard annonce par opportunité électorale ce dimanche matin, sa démission à une semaine du premier tour des Municipales.

Une décision logique pour celui qui se présente en tête de liste à Sauve (il avait d'ailleurs fait l'annonce sur Objectif Gard) et qui ne pourra pas cumuler les deux mandats en cas de victoire. On peut toutefois regretter une stratégie de communication bien calibrée alors qui lui suffisait d'attendre une semaine pour faire cette annonce.

"En 2017, après avoir emporté les élections législatives sous la bannière En Marche !, je me suis engagé en responsabilités en participant au débat national au sein du Groupe LREM à l’Assemblée nationale. J’y ai défendu depuis des messages, des propositions, parfois dans un esprit réboussier mais toujours en cohérence avec les valeurs locales fortes qui m’animent", justifie le futur ex-député qui ne pourra pas, malgré sa volonté, se défaire de l'étiquette La République en marche qu'il porte fièrement depuis plus de trois ans.

Sans scrupule ni retenue, cela ne l'empêche pas en plus de tacler la députée Annie Chapelier pour la Journée internationale des femmes. Elle qui a pris ses distances avec La République en marche voilà quelques semaines sans se présenter pour autant aux municipales. "Dans la cellule politique ou professionnelle, lorsqu’on commence à mordre la main de celui qui vous nourrit c’est que l’on a la mémoire courte. Jean-Pierre Chevènement disait "Un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne !" Une citation que l’on aimerait voir appliquer aux députés LREM sujets à certains états d’âme." C'est sa suppléante, Catherine Roux-Daufès qui devrait prendre sa place à l'Assemblée nationale. Sans état d'âme ?