Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 11.03.2020 - boris-boutet - 3 min  - vu 991 fois

BEAUVOISIN Des élections municipales plus ouvertes que jamais

Les conseils municipaux à Beauvoisin ont été souvent tendus au cours du précédent mandat. (Archives Objectif Gard)

Quatre candidats se disputeront ce dimanche la mairie de Beauvoisin. Dans une commune où les tensions ont été nombreuses au sein de l'exécutif lors du précédent mandat, le scrutin s'annonce très ouvert. 

Leurs orientations politiques divergent, leurs rancœurs sont parfois tenaces, mais les quatre candidats beauvoisinois sont d'accord sur un point : le scrutin est plus ouvert que jamais. "Chacun a ses chances et bien malin est celui qui peut faire un pronostic à l'heure où nous parlons", résume Guy Schramm, le maire sortant et tête de liste de "Partageons demain". "Je crois que c'est la première fois qu'il y a quatre candidatures à Beauvoisin. Et il y a de nombreux nouveaux habitants ce qui rend l'élection encore plus incertaine", abonde Mylène Cayzac, leader de la liste "Bon sens et dynamisme 2020".

La faute aussi à un mandat émaillé par les tensions entre Guy Schramm et une partie de son équipe, l'ancien premier adjoint et candidat de la liste "Ambition partagée pour Beauvoisin Franquevaux", Christophe Tichet, en tête. Si tout deux ont émis le souhait d'une campagne apaisée, quelques relents de leurs désaccords sont toujours perceptibles. Sur les réseaux sociaux, l'équipe de Christophe Tichet déplore notamment l'appropriation du bilan du mandat par Guy Schramm.

"Bien sûr que je n'étais pas tout seul, mais jusqu'à preuve du contraire, c'était moi le maire. Tout a été fait en mon nom. Ce bilan est avant tout le mien", réplique l'intéressé qui regrette que la campagne soit entachée "par les mensonges des autres candidats." De son côté, Christophe Tichet souligne les "rumeurs dégradantes lancées ces six derniers mois pour ternir mon image. Dernièrement, mes affiches de campagne ont été dégradées. Même si je m'attendais à pire et que le climat général de la campagne est plutôt courtois, cela reste dommageable."

Guy Schramm mise sur la dernière semaine de campagne, Mylène Cayzac sur son implantation à Franquevaux

Nouveau venu dans le paysage politique Beauvoisinois, Thierry Cortes, tête de liste de "Rassemblement pour Beauvoisin-Franquevaux", tente lui aussi de se faire une place dans cette drôle de campagne électorale. "Les trois autres candidats ont une certaine notoriété dans le village, concède-t-il. Mais les divisions entre Christophe Tichet et Guy Schramm ont sans doute laissé des traces. Mylène Cayzac est issue d'une famille connue à Beauvoisin et a elle aussi pu siéger au conseil municipal. Moi, je suis un homme neuf, j'ai beaucoup participé à la vie de la commune et j'ai voulu monter une équipe citoyenne et compétente pour renouveler le paysage politique local. Comme les alliances ont été rejetées par l'ensemble des listes, celui qui arrivera en tête au premier tour aura un sacré avantage."

Et à ce petit jeu là, tous peuvent croire en leurs chances. À commencer par Guy Schramm. "Notre stratégie depuis le départ, c'est de mettre toutes nos forces dans la dernière semaine de campagne. En tant que maire, je me devais de jouer mon rôle jusqu'au bout. Tout va se jouer maintenant selon moi." Une vision que ne partage pas Christophe Tichet, pour qui "les Beauvoisinois ont déjà fait leur choix. J'ai remporté les deux premières élections auxquelles j'ai participé. On dit jamais deux sans trois..." Prudente quant à l'issue du scrutin, Mylène Cayzac mise quant à elle sur un bon score à Franquevaux. "Quand certains candidats n'ont pas de colistier habitant le hameau, nous en avons trois, pointe-t-elle. Il y a une centaine d'électeurs à Franquevaux et ils pourraient faire la différence en cas de scrutin serré." Et il a tout pour l'être.

Boris Boutet

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