Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 15.05.2020 - anthony-maurin - 2 min  - vu 790 fois

GARD La Banque Populaire du Sud aide six associations du territoire

La Banque Populaire du Sud, agence de l'Avenue Amiral-Courbet à Nîmes (Photo OG).

La Fondation Banque Populaire du Sud vient de dédier une enveloppe de 60 000 euros à des actions solidaires liées au covid-19. Son conseil d’administration a sélectionné six associations locales, clientes ou non de la banque, grâce à son réseau d’agences, mobilisé du 10 au 20 avril 2020.

Aide aux soignants, aux aînés et aux enfants, aide alimentaire, consommation locale et fabrication de masques : la fondation BPS salue la mobilisation des associations et de leurs bénévoles.

La Fondation Banque Populaire du Sud a décidé de réajuster temporairement sa mission compte tenu de la crise sanitaire actuelle. Elle a ainsi attribué une enveloppe financière de 60 000 euros en soutien à 26 actions solidaires (dont six dans le Gard) portées par autant d’associations et de nombreux bénévoles, réparties sur sept départements.

"  Avec cette opération, nous avons voulu donner un coup de pouce et surtout exprimer notre reconnaissance aux associations locales, celles qui irriguent tous les recoins de notre territoire et qui passent parfois en-dessous des radars médiatiques  ", explique Olivier Gibelin, président de la Fondation BPS. "  Nous avons aussi voulu saluer les bénévoles engagés durant cette crise sanitaire, qui agissent dans nos communes, nos quartiers, nos structures de santé… et qui font preuve de courage, de générosité, d’inventivité.  "

La Pléiade reçoit 2 000 euros. Cette association d'aide de proximité aux personnes a confectionné des paniers de fruits et de légumes à destination des publics dits vulnérables soit les seniors, les personnes handicapées et les personnes isolées résidant dans le quartier prioritaire du Mas de Mingue de Nîmes.

Journal de Valdegour reçoit 1 000 euros. Cette association de quartier a confectionné des masques en tissu (selon le patron et le modèle réalisé par le CHU de Grenoble) pour les habitants du quartier nîmois Valdegour, en particulier les personnes les plus à risques.

AMAOS reçoit 1 000 euros. À Nîmes, cette association du quartier prioritaire Pissevin-Valdegour lutte contre la pauvreté sociale, culturelle et éducative. Le groupe de couturières d'AMAOS a mis ses compétences professionnelles au service de la solidarité en réalisant des masques de protection en coton lavable et des blouses ainsi que des tenues complètes pour les soignants.

APA reçoit 6 000 euros. L'Association protestante d’assistance s'engage pour les plus fragiles à Nîmes. Elle a adapté son organisation à la crise, à la fois pour l’aide alimentaire de 130 familles par jour (en amont appel des familles, préparation des colis puis distribution dehors, encadrée) et pour le soutien scolaire (les professeurs de l’association ont suivi 20 enfants en grande difficulté scolaire par visio).

C’Faire reçoit 1 000 euros. L'association nîmoise C’Faire œuvre dans le secteur de l’insertion sociale et professionnelle. Quinze couturières solidaires se sont mises à disposition pour fabriquer des masques et équiper les 250 personnes suivies par l’association (allocataires du RSA, migrants, personnes vulnérables).

Rester au village (Présence 30 RAVI) reçoit 5 000 euros. Basée à Nîmes, l'association Présence 30 a livré des tablettes numériques dans six résidences autonomie (petites unités de vie) du territoire rural du Gard pour pallier l’isolement des personnes âgées. Elles permettront la réception et l'envoi de photos et vidéos, mais également de communiquer en direct avec les proches.

Anthony Maurin

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