Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 23.07.2020 - corentin-corger - 4 min  - vu 708 fois

USAM Vid Kavticnik : "Le derby, j'aime bien cette atmosphère"

La recrue nîmoise arrive "avec un palmarès long comme son bras", dixit son coach, Franck Maurice (Photo Corentin Corger)

Avec Quentin Minel, Vid Kavticnik est la deuxième recrue estivale de l'USAM. Cet international slovène de 36 ans qui compte près de 200 sélections, a remporté deux Ligue des champions (2007, 2018) lors de ses passages à Kiel (2005-2009) et Montpellier (2009-2019). Après une pige la saison dernière à Aix, il s'est engagé pour une saison avec la Green team. Il nous raconte son arrivée, sa relation avec Michaël Guigou et le goût particulier de disputer des derbys.

Objectif Gard : Comment se sont déroulés les échanges avec le club pour vous recruter ? 

Vid Kavticnik : On a été toujours en contact mais la saison passée il y avait suffisamment de gaucher. Et puis j'étais heureux car cette saison le club a eu envie que je vienne, moi aussi j'avais envie de venir pour me rapprocher de mes enfants. Et aussi pour jouer pour ce club qui avance vraiment bien et qui progresse depuis des années. Les preuves sont là, jusqu'au confinement l'USAM a très bien joué en proposant un joli handball. Tout cela m'a donné envie.

À 36 ans et en ayant déjà tout gagné, qu'est ce qui vous a motivé pour venir à Nîmes ?

C'est un club qui grandit, avec de grosses qualités et un groupe de joueurs qui prend plaisir à jouer ensemble. J'ai envie d'aider ce club et de donner le maximum pour faire mieux. Et pourquoi pas gagner un titre ? Ça serait le rêve. C'est un de mes objectifs. Si on n'y arrive pas le plus important c'est de faire avancer le club et que les gens viennent dans la salle nous regarder.

Michaël Guigou a-t-il eu un rôle déterminant dans votre venue ?

Bien sûr ! On a beaucoup parlé. Il m'a dit comment ça se passait dans cette équipe, qu'il était très content. On a joué dix ans ensemble à Montpellier où on a passé de super bons moments et d'autres moins bien. C'est devenu un très bon ami. Je suis heureux de jouer une onzième année avec lui. C'est extraordinaire car je ne connais peu de personnes qui ont joué aussi longtemps ensemble. On s'aime beaucoup.

Connaissiez-vous d'autres joueurs ?

Desbonnet, Salou avec qui j'ai joué. Après je les connaissais tous plus ou moins. On s'est déjà affrontés plusieurs fois. Ils sont vraiment sympas et ouverts pour m'aider. C'est génial.

"Si l'entraîneur a besoin de moi dans le but... je ferais des arrêts"

Vous êtes un joueur polyvalent : arrière droit, ailier droit...

Et même demi-centre où j'ai évolué à Montpellier. Moi ce n'est pas grave, si l'entraîneur a besoin de moi dans le but je ne suis pas gardien mais je vais tout donner et je ferais des arrêts. Je ferais le maximum pour tenir l'équipe en attaque si je joues demi-centre, donner les passes à l'ailier et marquer des buts en tant qu'arrière puis je vais courir si je suis ailier !

En parlant d'ailier vous serez en concurrence avec Mohammad Sanad. Que pensez-vous de ses performances ?

C'est un très bon joueur, un des meilleurs ailiers que je connaisse et en plus c'est un super mec. Ça doit être sympa de jouer avec lui, si je fais un décalage, je sais qu'il va marquer ! (rires)

Avez-vous une anecdote à nous raconter d'un match au Parnasse avec Montpellier ?

Quand tu joues contre Nîmes et que tu viens de Montpellier, tu te branches toujours un petit peu, avec de la provocation. Après tout ça est normal. De temps en temps tu t'énerves, tu prends un coup mais après le match c'est fini. Tout le monde veut gagner. On est des compétiteurs. Surtout un derby, j'aime bien cette atmosphère. C'est quelque chose de spécial. Quand tu as joué dans un club tu n'as pas envie de perdre quand tu rejoues contre lui. Montpellier est une super équipe ça va être difficile mais j'aime bien quand c'est compliqué. Ça reste dans les mémoires et ça vaut quelque chose.

Au Parnasse, vous n'en avez pas perdu beaucoup de derbys...

Pas beaucoup c'est vrai mais j'en ai perdu certains comme la demi-finale de Coupe de France il y a deux ans. Quand tu viens à Nîmes, c'est toujours super difficile de gagner et j'espère que la saison prochaine ce sera encore plus dur.

"Je travaille sur mes projets d'après carrière"

Mis à part le hand, comment occupez-vous vos journées ?

J'aime bien la musique. Je chante parfois à la maison et je joue aussi au golf. Je travaille sur mes projets d'après carrière avec plusieurs possibilités. Pourquoi pas tester agent de joueurs. Par ailleurs, je souhaite intégrer la commission athlète du Comité international olympique (CIO). Ça serait très sympa de pouvoir en faire partie et d'avoir une influence sur certains sujets car étant encore en activité je sais de quoi les athlètes ont vraiment besoin.

Bon pour terminer, êtes-vous prêt à supporter Julien Rebichon et Benjamin Gallego ?

Oui j'aime bien rigoler aussi, j'adore ça. On est allé manger avec pas mal de joueurs. On a fait connaissance et c'était vraiment sympa.

Vous risquez de ne pas pouvoir échapper à un bizutage ?

Ça on va voir. Je suis quand même le deuxième plus vieux. On va discuter, il y a du respect à avoir ! (rires)

Propos recueillis par Corentin Corger

Corentin Corger

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