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Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 24.07.2020 - coralie-mollaret - 3 min  - vu 687 fois

NÎMES Un plan de relance pour soutenir les entreprises

(Au centre) Le maire, Jean-Paul Fournier, entouré de son adjoint aux Finances (à droite) et de sa directrice adjointe en charge des Finances, Catherine Jarny (Photo : Coralie Mollaret)

Des chantiers dans les écoles, sur la voirie ou dans les infrastructures sportives… La municipalité prévoit de voter demain en conseil municipal une enveloppe d’environ 18 M€ dédiée aux travaux. 

Après la gestion de crise, place à la relance. Son quatrième mandat en poche, le maire de Nîmes Jean-Paul Fournier et son adjoint aux Finances, Pascal Gourdel, ont planché sur leur plan de relance 2020-2021. Un plan de 17,6 millions d’euros ciblant principalement les entreprises du bâtiment et notamment les petites et moyennes structures. 

« Ce sont des crédits en plus, des rajouts qui n’étaient pas prévus dans notre budget 2020 initialement », fait état l’adjoint aux Finances. Si cette action est possible, c’est grâce à la gestion rigoureuse, parfois jugée trop prudente de la municipalité Fournier. » Pour rappel, le budget d’investissement pour 2019 se chiffre à 81 M€ en dépense d'équipements. Il devrait croître de six millions. 

Quels chantiers ? 

Dans ce plan de relance, une bonne part des chantiers sont dédiés au secteur de l’Éducation avec 58 chantiers pour 8,1 M€. « Plus de la moitié des écoles de Nîmes sont concernées par la réfection des sanitaires ou des menuiseries », indique le maire de Nîmes, qui a souvent fait du secteur éducatif sa priorité. La voirie bénéficiera pour sa part d’une enveloppe de 5,7 M€ au travers de 41 chantiers « à réaliser sous deux ans. » On retrouve des réfections de trottoirs ou de chaussées, notamment route d’Avignon. 

Le sport bénéficiera d’une enveloppe de 2,8 M€ et 950 000€ pour du multi-sectoriel dont l’installation de panneaux photovoltaïques ou le réaménagement de la boutique du Musée de la romanité. Pour permettre aux petites entreprises locales de bénéficier des crédits, la municipalité a « saucissonné » certains de ses projets. 

Aider les petites entreprises 

C’est ainsi que l’on retrouve un marché pour la rénovation de trois terrains de basket au complexe Marcel-Rouvière ou la création de deux vestiaires à Jean-Moulin. Des marchés plus petits comparé par exemple au changement du parquet au Parnasse pour 200 000€. Autre disposition, instaurée par l’État peut aider les petites entreprises : le seuil de marché public est rehaussé à 70 000€ pour permettre à de petites entreprises locales de candidater. 

Avant de lancer ces marchés, le maire doit faire voter les délibérations en conseil municipal, demain matin. « Ce plan marque la vraie volonté d’investir en période de crise. Plus les Nîmois gagnerons de l’argent, plus les impôts seront payés et plus nous pourrons investir », martèle Pascal Gourdel. 

En parallèle de ces dispositions, les mesures en direction des commerces sont maintenues jusqu’au 30 septembre. Idem pour celles, plus sociales, concernant la gratuité de la cantine, de la crèche et des centres de loisirs. Sans oublier qu’à Nîmes métropole, le président et élu de la ville de Nîmes, Franck Proust, a baissé les tarifs des transports pour les scolaires. Pour la rentrée « nous étudions la situation, a commenté le maire. Nous continuerons notre gestion rigoureuse des deniers publics. On ne va pas jeter l’argent par les fenêtres. »

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com

Jeudis de Nîmes : masques obligatoires. « C’est une décision du préfet du Gard qui m'avait parlé de l'imposer sur les boulevards et l’Esplanade. Il est vrai que sur la rue Fresque et les rues adjacentes, c’est un peu inquiétant », a commenté le maire de Nîmes. 

Feria de Nîmes : « on travaille comme si elle était maintenue. » Pour l’heure, « le préfet a dit qu’en principe elle devait être maintenue, relaie Jean-Paul Fournier. On a reporté la conférence de presse de présentation avec Simon Casas en août », poursuit le maire, complété par son adjoint aux Finances : « Pour l’instant, on travaille comme si elle était maintenue. C’est toujours plus facile d’annuler que de réajuster. »

 

Coralie Mollaret

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