Publié il y a 1 jour - Mise à jour le 15.07.2025 - Erwan Robert - 2 min  - vu 7486 fois

BAGNOLS/CÈZE Fermeture d'Yves Rocher rue de la République, la gérante livre les raisons

Fermeture Yves Rocher

Sonia Chepied était aux petits soins des clients depuis 14 ans.

- E.R

L'institut de beauté, située rue de la République, baissera le rideau le 6 août. Une décision mûrement réfléchie, comme nous l'explique la gérante, soucieuse de son avenir. 

Depuis 14 ans, la clientèle fidèle se rendait à Yves Rocher, pour prendre soin de leur peau et de soi. Ce rituel sera possible jusqu'au 6 août. La raison ? L'enseigne ferme ses portes. Cette cessation d'activité s'explique pour différentes raisons pour la gérante, désabusée mais lucide sur sa situation : « La raison est économique. Nous n'avons plus assez de volume pour couvrir tous les frais. J'ai fait un bilan négatif sur l'année dernière », confie-t-elle.

Une décision « prise en connaissance de cause »

Installée au numéro 65 depuis juin 2011, Sonia Chepied a pourtant pesé le pour et le contre, avant de faire ce choix définitif : « C'est une décision prise en connaissance de cause. Mon bail allait arriver à son terme en septembre. C'était le bon moment de le faire, de fermer avant que la situation ne soit désespérante. »

Le Monoï, produit de beauté phare chez Yves Rocher à Bagnols/Cèze.  • E.R

La rue de la République est-elle toujours attractive ?

Cette fermeture de commerce n'est pas une exception. Désoeuvrée de magasins, cette rue du centre-ville, paraît de plus en plus boudée par les bagnolais : « La rue de la République va perdre encore en attractivité. » Un constat amer fait par la responsable. Alors que le manque à gagner pour les commerçants, entre loyers jugés trop élevés et manque de fréquentation, est souvent évoqué. En vente depuis six ans, Yves Rocher n'a pas trouvé un repreneur.

Reconnaissante, la gérante « remercie sa clientèle ». À présent, elle préfère se préoccuper de son avenir et consacrer plus de temps pour elle et sa famille. Après 32 années, parfois éprouvantes, où la commerçante n'a « pas pu voir grandir ses enfants », le moment est venu de démarrer une nouvelle aventure florissante, mais « plus du tout dans le commerce. »

Erwan Robert

Bagnols-Uzès

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio