Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 17.09.2020 - abdel-samari - 2 min  - vu 26897 fois

CORONAVIRUS "Un virus qui circule partout et sur tous les territoires du Gard"

Claude Rols (Photo Anthony Maurin).

La situation du coronavirus dans le Gard est préoccupante selon l'Agence régionale de santé (ARS). En cause, "un virus qui circule partout et sur tous les territoires", indique Claude Rols, le délégué départemental.

Depuis plusieurs semaines, le Gard est et reste selon Santé publique France dans la catégorie des départements à un niveau élevé de circulation de la covid-19. Encore la semaine dernière (du 7 au 13 septembre 2020), ce sont 566 cas positifs repérés dans le département contre 441 la semaine précédente (du 31 août au 6 septembre 2020). Conséquence : le nombre de personnes hospitalisées progresse aussi comme celles placées en réanimation.

"On est préoccupé car on rencontre des difficultés à repérer les cas asymptomatiques. À l'heure actuelle, nous avons un virus qui circule activement en population générale et nous avons des cas partout et sur tous les territoires" explique Claude Rols, le délégué départemental de l'ARS dans le Gard.

Une seule solution, les mesures barrières ! "Ils ont de l'efficacité, c'est prouvé. Donc j'insiste vraiment auprès de tout le monde : respectez l'usage du masque et les mesures de distanciation physique."

Autre motif d'inquiétude : le virus pénètre dans les établissements médico-sociaux. C'est le cas notamment dans deux sites gardois. À Bouillargues, à l'Ehpad du Languedoc, où l'on dénombre 28 cas à l'heure actuelle, "si l'on compte les résidents et le personnel. La bonne nouvelle, pour le moment, c'est qu'ils sont tous asymptomatiques sauf le premier cas repéré qui avait des symptômes classiques."

Idem à la Résidence Orpea La Camargue à Nîmes où une trentaine de cas sont positifs. "Ce qui forcément nous inquiète, c'est la fragilité des personnes. Mais rien n'indique à ce stade un potentiel risque de complication. Et nous avons une capacité de prise en charge bien meilleure qu'au printemps dernier avec, si nécessaire, une hospitalisation beaucoup plus précoce. On ne prendra aucun risque", rajoute Claude Rols.

Seule petite éclaircie pour le moment, le fameux RO, taux de reproduction du coronavirus qui reflète le potentiel du virus à se transmettre d'une personne contaminée à une autre non malade. Alors que le nombre de nouveaux cas de contamination est en hausse, il reste contenu à 1,2, pour le moment. Pour rappel, il avait été estimé à 2,8 le 15 mars dernier en France métropolitaine. Il avait ensuite baissé à 0,8 le 11 mai 2020, au début du déconfinement, et était descendu à 0,73 selon le bilan de Santé publique France du 11 juin.

Abdel Samari

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