Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 08.10.2020 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 1812 fois

COUR D'ASSISES Assassinat de Carine : 30 ans de réclusion requis contre l'ancien policier

L'avocat général Hervé Poinot a requis ce jeudi, 30 ans de réclusion criminelle et d'une peine de sûreté de 20 ans, contre un ancien policier accusé de l'assassinat de son ex-compagne.

L'avocat général Hervé Poinot, vient de demander aux jurés gardois, ce jeudi, d'infliger une peine de 30 ans de réclusion criminelle. Une sanction qu'il souhaite assortie d'une peine de sûreté de 20 ans et l'interdiction totale de l'autorité parentale. "L'avenir d'un petit garçon, Mathis, ne doit pas se jouer dans les calculs de remises de peine", a-t-il commenté. 

Jean-Régis Julien encourt la réclusion criminelle à perpétuité. La défense de l'ancien policier du commissariat de Bagnols-sur-Cèze vient de débuter à 17h30. L'accusé a tué son ex compagne et mère de son enfant le 27 février 2016, en lui tirant trois balles dans la tête. Des faits survenus sur la rocade d'Alès et en présence de leur enfant commun, Mathis, alors âgé de 2 ans.

"C'est la triste chronique d'une mort annoncée, celle de Carine à peine 25 ans, une maman d'un garçon de 3 ans", résume en débutant ses réquisitions l'avocat général Hervé Poinot. "Carine elle était gentille, elle arrangeait tout le monde. Non elle n'était pas malfaisante et non monsieur Jean Régis Julien n'est pas une victime", recadre au bout de quatre jours de débats le représentant du  parquet général de Nîmes.

Concernant l'exécution calculée et préméditée depuis janvier 2016 pour l'avocat général, "ce n'est pas de l'amour c'est de la possession. Il a commis un crime de possession. Il se croit propriétaire à vie de sa femme. Et il la massacre lorsqu'elle essaie de lui échapper. Jean Régis Julien il n'aime que la prise de contrôle absolue de l'autre. Il ne voit qu'un objet de plaisir", estime le magistrat en avertissant la cour d'assises: " Vous ne jugez pas un crime passionnel. On ne tue pas par amour d'une femme, on câline, on protège. Il y a eu un déchaînement de violence pour que la victime n'en réchappe pas."

Boris De la Cruz

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