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Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 26.10.2020 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 7620 fois

NÎMES Le procès du supermarché de la drogue de Pissevin débute ce matin

10 hommes du quartier populaire nîmois sont jugés pour ce trafic très lucratif pouvant rapporter 20 000 euros par jour.
Pissevin (Photo Anthony Maurin). - Anthony MAURIN

C'est un procès sous haute surveillance policière qui débute au Palais de Justice de Nîmes. 10 hommes sont jugés à partir de ce lundi 26 octobre pour un important trafic de stupéfiants démantelé au printemps 2019 par les enquêteurs de la Sûreté Départementale de Nîmes. Des mois de surveillances et des investigations techniques ont permis au groupe des stupéfiants de récolter des éléments essentiels à la mise en cause de plusieurs hommes du quartier de Pissevin.  « Un trafic de stupéfiants totalement décomplexé, à la vue de tout le monde, avec des gens du quartier qui n’en peuvent plus ", a expliqué récemment un avocat général de la cour d'appel de Nîmes en refusant qu'un des leaders de cette structure soit libéré avant son procès se tenant à partir d'aujourd'hui.

Dix d'entre-eux, âgés de 20 ans à 42 ans, comparaissent pour ce trafic de drogue qui permettaient aux mis en cause de percevoir des sommes folles, près de 20 000 euros de chiffre d'affaire de moyenne par jour pour ce trafic articulé autour du parking proche de la galerie Wagner. Plus de 300 clients ont été repérés quotidiennement en train de s'approvisionner sur place tous les jours. Des prévenus considérés comme des chefs de réseau, mais aussi des petites mains qui devront s'expliquer devant le président du tribunal correctionnel Jean-Pierre Bandiera. Le procès doit durer toute la semaine.

Lors des perquisitions au domicile de deux frères suspectés d’être les rouages essentiels du trafic, près de 11 kilogrammes de cannabis et de cocaïne ont été retrouvés par les policiers. Des armes et de nombreuses munitions étaient également découvertes dans cette cache, un appartement qui servait de lieu de stockage pour le commerce qui se déroulait en bas de l'immeuble de Pissevin.
Boris De la Cruz

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