Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 01.11.2020 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 17813 fois

NÎMES Soirée « clandestine » à l’école de police de Nîmes, les élèves policiers risquent gros 

photo illustration

Le ministre de l’Intérieur, Gérard Darmanin, vient de réagir ce dimanche en fin d’après-midi sur Twitter : « Des élèves de l’école de police de Nîmes auraient organisé une «soirée clandestine» en plein confinement. Totalement inacceptable. Si ce fait est avéré, les élèves responsables ne seront pas dignes de porter l’uniforme et seront exclus. Pour être respecté il faut être respectable »

Le ministre évoque une soirée, celle du mercredi 28 octobre dernier, ou les élèves policiers ont fait la fête en plein couvre-feu, selon nos confrères de BFMTV qui révèle l’information, avec des débordements.

Selon les éléments en notre possession, mercredi 28, vers 21h20, un équipage de la police vient s’occuper de leur chien pour ensuite débuter leur service. Le chenil se trouve dans l’enceinte de l’école de police. Arrivés sur place, les gardiens de la paix entendent des hurlements et de la musique. Des fêtards à l’école de police, rien de bien surprenant. C’est la suite qui s’avère incroyable pour ces deux gardiens de la paix de l’équipe de nuit. En passant devant le stade qui se trouve lui aussi dans l’enceinte de l’école, une centaine de jeunes, s’entasse sur la pelouse et aux abords. En voyant le véhicule des forces de l’ordre, des « ara », « ara » fusent. C’est le cri employé par les guetteurs du trafic de drogue dans les quartiers sensibles lorsqu’ils voient arriver des forces de l’ordre. Des sifflements, des invectives, des insultes qui obligent les deux équipiers à stopper leur véhicule de fonction pour voir de plus près ce qui se passe. Mais certains jeunes futurs policiers ne se dégonflent pas et se dirigent vers les deux policiers qui voient débouler sur eux les fêtards. « Des individus pour la plupart encapuchés vociférant à notre encontre », dans un« mouvement de foule en notre direction » écrira l’un d’entre-eux choqué d’être la cible de leurs jeunes collègues, " des individus dépourvus de toute éducation", ajoute dans une note à sa hiérarchie le policier pris à partie. Des policiers obligés de recourir au chien au doux nom d’« Idile » qui va montrer les crocs et finir par disperser la troupe. Pas sûr qu’une vraie idylle ait débutée ce soir-là entre les deux policiers confirmés et leurs futurs collègues.

Boris De la Cruz

A la une

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio