NÎMES 18 ans de réclusion pour une tentative de meurtre sur un surveillant de prison

Un coup de lame au niveau de la gorge sans qu'une dispute ou une bagarre ne soient intervenues auparavant...
Les avocats d'un nîmois de 22 ans réclamaient que leur client soit considéré comme atteint d'une pathologie psychiatrique et que l'abolition du discernement lui soit appliquée. Une schizophrénie évolutive a été diagnostiquée il y 6 ans chez ce jeune détenu. Mais la cour d'assises a rejeté cet argument. Elle a condamné ce jeune détenu à 18 ans de réclusion dont 12 ans de peine de sûreté. L'avocat général, Alexandre Rossi, avait réclamé 15 ans de prison. En août 2017, l'agression sauvage d'un surveillant à la maison d'arrêt de Nîmes avait fait se déplacer la ministre de la Justice de l'époque. Les avocats de la défense ont immédiatement fait appel de ce verdict. Un second procès se tiendra dans plusieurs mois.