Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 05.12.2020 - philippe-gavillet-de-peney - 3 min  - vu 458 fois

LA RÉCAP' Où va crécher la crèche ?, le Père Noël est mort lundi, au Seaquarium on ne mégotte pas !

La crèche de Beaucaire l'an dernier (Photo : Anthony Maurin/Objectif Gard)

Tous les samedis à 19 h, Objectif Gard vous propose un rendez-vous sous la forme d'un flash-back sur les événements, petits ou grands, qui ont ponctué la semaine. C'est parti pour la Récap' !

Où va crécher la crèche ? Le maire de Beaucaire, Julien Sanchez (Rassemblement national), a indéniablement de la suite dans les idées. Jusqu'à l'entêtement, pourrait-on dire. Déjà condamné à trois reprises pour avoir illégalement installé une crèche au coeur de l'Hôtel de ville et à nouveau convoqué cette semaine devant le tribunal administratif de Nîmes à la requête du préfet du Gard, le premier magistrat beaucairois persiste et signe. Et ce même si pour le rapporteur public, le préfet est dans son droit. "La loi (sur la laïcité, NDLR) de 1905 dans son cadre général indique une interdiction d'un signe ou d'un emblème religieux dans un édifice public. La crèche de Noël a une signification religieuse même si elle fait partie de la décoration." Un argument que Julien Sanchez ravale au rang d'argutie, avançant pour sa part que cette crèche est "une œuvre festive, une exposition culturelle. Elle respecte totalement les termes de la loi de 1905." Ajoutant sur notre plateau du 19 heures, le live un "nous ne sommes pas sous l'occupation. [...] Cette crèche elle y est, elle y restera" qui ne manquera pas d'aller droit au coeur du représentant de l'État. Alors ratiocination, prétexte ou démonstration recevable ? Le tribunal, qui a mis sa décision en délibéré, devra trancher - définitivement ? Avec le risque pour le maire - excusez l'improbable calembour charcutier - de se retrouver dans la posture du "faux mage de tête" et à nouveau condamné. Dans ce cas, restera à savoir ensuite où ira crécher la crèche à laquelle sont attachés nombre de Beaucairois. À l'église ?

Photo DR Objectif Gard

Le Père Noël est mort lundi. Dans la nuit de lundi à mardi, une jeune fille âgée de 16 ans et son copain de 18 ans, ont décidé de mettre le feu au Père Noël illuminé situé sur la Place aux Herbes de Nîmes. Au-delà de la crétinerie absolue de ce geste que rien n'excuse ni ne justifie, on pense aux bambins toujours prompts à s'enflammer pour le vieillard à la barbe blanche et qui se seront incidemment retrouvés nez à nez avec le spectacle désolant des vestiges noircis de leur icone, la seule véritable idole des jeunes n'en déplaise aux fans de Johnny. À travers leur forfait, les deux acolytes décérébrés ont fait bien plus que de brûler un Père Noël. Lundi, ils ont tué l'enfance et l'innocence. Un crime, un vrai.

Image d'illustration (Crédit photo : DR)

Au Seaquarium, on ne mégotte pas ! Lauréat de l'appel à projet du budget participatif de la Région "Ma solution pour la mer et le littoral", l'Institut marin du Grau-du-Roi a l'ambition d'éradiquer les mégots de cigarette des plages graulennes. Et pour mettre en œuvre ce respectable projet, on n'a pas mégotté sur les moyens. Ce sont en effet 45 000€ qui vont être investis pour financer une vaste campagne de communication, l'achat de mobilier urbain et de 8 000 cendriers de poche qui seront gratuitement distribués aux fumeurs du territoire. Une idée pédagogique un peu fumeuse qui n'est pas sûre de faire un tabac estimeront les tenants d'une répression dissuasive qui rappelleront que la loi prévoit déjà une amende de 68 euros - qui devrait prochainement passer à 135 euros - pour les indélicats amateurs de cibiches qui seraient tentés de jeter leur mégot à terre. Encore faudrait-il, et ça n'est pas simple il est vrai, que la loi soit réellement appliquée...

Philippe GAVILLET de PENEY

Philippe Gavillet de Peney

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