Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 23.12.2020 - corentin-corger - 3 min  - vu 573 fois

CORONAVIRUS 215 000 dépistages la semaine dernière, un record en Occitanie

Plus de 81 000 tests antigéniques ont été réalisés la semaine dernière en Occitanie (Photo Anthony Maurin).

Comme chaque fin de semaine, Pierre Ricordeau, directeur général de l’ARS Occitanie, a fait un point sur l’avancée de l’épidémie de Covid-19 dans notre région. Si le nombre de dépistage a très fortement augmenté à l’approche des fêtes, le taux d’incidence n’est qu’en légère hausse.

Si, vendredi dernier, le CHU de Nîmes annonçait déjà la présence d’une troisième vague, ce mercredi, Pierre Ricordeau, directeur général de l’ARS (Agence Régionale de Santé) Occitanie, assure que : "la deuxième vague n’est pas totalement terminée." Près de 800 nouveaux cas ont été dépistés chaque jour en Occitanie, sur la semaine dernière. Le taux d’incidence, qui correspond au nombre de personnes infectées sur une semaine pour 100 000 habitants, est proche de 93 soit bien en-dessous de la tendance en France Métropolitaine avec un taux de 140.

Une situation régionale, malgré une légère augmentation par rapport à la semaine dernière, un peu meilleure que dans d’autres territoires et des chiffres assez proches entre les départements. Même si quatre d'entre eux : la Lozère, le Tarn, les Hautes- Pyrénées et le Gard ont un taux d’incidence qui dépasse les 100 cas. Pour rappel au mardi 22 décembre, on compte 194 hospitalisations dont 23 en réanimation dans notre département. "Ce qui montre que la situation est encore fragile dans notre région", précise Pierre Ricordeau. Une augmentation du taux d’incidence qui s’explique par une très forte augmentation du nombre de dépistage la semaine dernière, à l’approche des fêtes.

On assiste à une hausse de 50% par rapport aux deux semaines précédentes où le nombre de tests était plutôt en baisse. Plus de 215 000 tests enregistrés lors de la semaine du 15 au 21 décembre (dont 81 000 par test antigénique), soit un record depuis que le dépistage pour la Covid-19 existe. "Cela a bien entendu un impact sur le taux d’incidence avec des personnes asymptomatiques qui dans une situation normale n’auraient pas fait le test mais qui l’ont fait compte tenu des fêtes pour se sécuriser avant les réunions familiales", ajoute le directeur régional.

Le test non garant de l'immunité

Parmi les personnes venues se faire tester, la tranche d’âge la plus représentée est celle des moins de 45 ans mais ce n’est pas la plus contaminée. Concernant les hôpitaux, le flux des nouvelles entrées continue de se stabiliser après avoir enregistré une forte baisse. Dans son point hebdomadaire, Pierre Ricordeau est revenu sur le test rappelant que ce n’est pas un motif pour passer des fêtes en toute inconscience.

"Il faut utiliser le test avec discernement et ne jamais l’interpréter comme une garantie d’immunité pour s’affranchir des gestes barrières, ce serait une grave erreur", insiste le patron de l’ARS Occitanie. Ce dernier, pour résumer, confie que la situation régionale est encore maîtrisée mais que cette légère augmentation du taux d’incidence définit un contexte fragile. Les autorités sanitaires appellent forcément à la plus grande vigilance pour deux raisons : les regroupements qui vont avoir lieu pendant les fêtes et les conditions météorologiques.

"L’hiver, nous restons davantage à l’intérieur des habitations et le risque de propagation est plus élevé qu’à la normale", rappelle notre interlocuteur. Pour conclure, Pierre Ricordeau a évoqué que l’ARS "travaille de manière extrêmement active" sur la campagne de vaccination. Un sujet qui sera certainement au centre des discussions en 2021 tout comme l'impact qu'auront eu les regroupements familiaux durant Noël sur la propagation du virus.

Corentin Corger

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