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Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 28.02.2021 - abdel-samari - 7 min  - vu 5069 fois

ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine

Comme chaque dimanche, Objectif Gard vous propose son cocktail d’indiscrétions politiques. Un apéritif hebdomadaire à déguster sans modération !

Les réseaux de Françoise. On en parlait la semaine dernière ici même. Françoise Dumas n'est pas ministre aujourd'hui du Gouvernement Castex, mais c'est tout comme. En déplacement à l'étranger, en tête-à-tête avec le Premier ministre, aux côtés du Président pour la mission sur Mars, la députée du Gard est omniprésente dans les arcanes du pouvoir. Plus personne n'hésite à dire à Paris qu'elle sera secrétaire d'État ou ministre d'ici un an ou après la Présidentielle et les Législatives, si d'aventure Macron l'emporte à nouveau et que la présidente de la commission de la Défense nationale et des forces armées parvient à réussir l'exploit d'une réélection sur sa circonscription pour la troisième fois. À ce stade, rien ne pourrait l'empêcher en tout cas d'y arriver. D'autant que même Jean-Paul Fournier, y est plutôt favorable. Ils ont eu l'occasion d'en discuter tous les deux récemment dans le bureau du maire de Nîmes pour caler les prochaines échéances électorales. Pourtant, il y a quelques années, personne ne misait un franc sur la socialiste, moquée par tous,  et en particulier dans son propre parti. Vouée à devenir maire de Nîmes ou présidente du Département du Gard, elle a souvent trouvé des hommes pour lui barrer la route. Damien Alary le premier. Mais aussi, plus récemment, Jean-Paul Boré. D'ailleurs, cela n'a pas forcément réussi à ce dernier... Lors des dernières municipales, c'est elle qui en coulisse a tiré les ficelles, voulant d'un accord dès le premier tour avec le maire de Nîmes. Yvan Lachaud a fait jouer ses réseaux pour aller à son encontre. Il a joué, il a perdu. Durant l'été, Françoise Dumas a donné le "La" des Sénatoriales. Encouragée par ses anciens amis socialistes à prendre la tête de liste d'un iconoclaste rassemblement de circonstance PS-LREM, elle s'y est refusée. Pas si bête, elle a bien compris que la sincérité de Simon Sutour et de Denis Bouad ne suffiraient pas à convaincre les derniers Mohicans d'un parti à 5%. Plus récemment, c'est la néo-macroniste Valérie Rouverand qui a voulu prendre son ascension à Nîmes afin de compter pour les prochaines années. En décembre, il ne lui a resté que les yeux pour pleurer. La cheffe, c'est Dumas, personne d'autre. Même Jérôme Talon, le référent départemental La République en marche ne s'y frotte plus. Il reste tranquillement dans le Gard Rhodanien, organisant les stratégies validées par la patronne. Pour les Départementales et les Régionales, encore une fois l'ancienne assistante sociale jouera pleinement sa partition. En public, elle a d'autres chats à fouetter, en coulisse, c'est la reine. Comme ce vendredi où elle a pris tout le monde de court sur la future maison d'arrêt de Nîmes. Malgré les gesticulations alésiennes, elle a tout calé à Matignon et place Vendôme. Sans leur faire offense, qui connaît Max Roustan et Christophe Rivenq à l'autre bout du pays ? Par contre, Françoise Dumas aujourd'hui, même au bout du monde, on peut mettre un visage sur son nom. Et ce n'est pas un croche-pied des spécialistes des "Nîmoiseries" sur une vieille histoire administrative autour d'une piscine qui la fera plonger. Aujourd'hui et certainement encore demain, la revanche de la "blonde incompétente" est en marche.

La protégée de Françoise Dumas au Département ? Dur, dur pour la présidente de l'association la Pléiade, qui intervient positivement au Mas de Mingue depuis 2016. Soukaïna Ben Jaafar avait toutes les qualités pour intégrer un binôme lors des prochaines Départementales dans le Gard et ainsi mettre au service des habitants, son expérience politique. Oui, mais son poste d'attachée parlementaire de Françoise Dumas semble avoir refroidi les communistes nîmois qui voudraient éviter, de près comme de loin, d'être confondu avec La République en marche. Reste une seule solution pour la jeune femme : trahir celle qui l'a mise sur orbite. Pour un poste politique, la Nîmoise n'est pas prête à tout. Encore moins pour les cocos... 

Katy Guyot, conseillère régionale. Une autre personnalité du territoire gardoise a beaucoup moins de mal pour se faire accepter de ses amis de Gauche : Katy Guyot. La protégée du maire socialiste de Vauvert, Jean Denat, sera candidate aux prochaines Régionales sur la liste de la majorité sortante de Carole Delga. Reste à savoir à quelle place ? Le maire de Vauvert travaille au corps l'équipe de campagne pour obtenir la 5e place de la liste. Celle qu'il occupait déjà en 2015. Sauf qu'il y a six ans, Amal Couvreur n'était pas là... Et aujourd'hui, c'est elle qui a le vent en poupe. Mais que Katy se rassure, elle devrait obtenir une place éligible dans les dix premiers noms de la liste. Et comme c'est tout ce qui l'obsède...

Le préfet va faire les comptes. Le préfet du Gard, Didier Lauga, sera remplacé dans ses fonctions le 8 mars prochain. C'est Marie-Françoise Lecaillon qui deviendra préfète du Gard. Mais le préfet ne partira pas tout de suite à la retraite. Selon nos informations, il rejoindrait la Cour des comptes à Paris et deviendrait magistrat. Il était d'ailleurs ce vendredi dans la capitale probablement pour rencontrer quelques uns de ses prochains collègues... Une fin de carrière en apothéose !

Antoine Roger pas content ! Cette semaine, sur notre plateau, l'adjoint au maire de Nîmes Marc Taulelle a annoncé qu'il repartait pour les prochaines Départementales. Son invité surprise, Carole Solana, a confirmé qu'elle serait sa binôme. Tout le monde était content... Jusqu'à l'appel, après l'émission, du directeur de cabinet de Jean-Paul Fournier, Antoine Roger ! S'il a félicité la Nîmoise pour la "fraîcheur" de son intervention, il lui a rappelé qu'il y avait des règles en politique : la première étant de demander l'autorisation avant de dévoiler dans une émission en direct et de façon officielle sa présence pour les Départementales. Renversant quand on sait que cette dernière a demandé quelques heures plus tôt au même Antoine Roger l'autorisation de venir sur le plateau pour être l'invité surprise de Marc Taulelle. Pourquoi le directeur de cabinet de Fournier pensait-il que les deux personnalités politiques venaient sur le plateau de Bonsoir le Gard ? Pour dire bonsoir ? On commence sérieusement à se demander si Christophe Madalle n'a pas un peu raison...

Philippe Ribot, il faut se mettre aux e-mails. Le maire de Vauvert est chafouin. Oh rassurez-vous, rien de grave. Il en veut un peu au maire de Saint-Privat-des-Vieux, Philippe Ribot, fraîchement élu président de l'Association des maires du Gard. Même s'il salut les actions de ce dernier, il lui reproche de rendre peu visible le travail mené. "Je sais pas moi, ce serait bien de recevoir des e-mails, des comptes-rendus. On n'a rien, on ne sait rien." Ah bon ? Monsieur Ribot n'a peut-être pas de secrétaire ? Pas de formation pour l'envoi des e-mails ? Jean Denat se propose peut-être de lui donner quelques cours accélérés ? Il suffirait qu'il l'appelle aussi... À moins que le maire de Vauvert ne soit un peu jaloux ? Jean Denat qui ne sera pas candidat ni aux prochaines Départementales, ni aux Régionales va s'ennuyer quelque peu à Vauvert. Un poste de président de l'Association des maires du Gard, cela aurait de la gueule ! Oui, mais non.

Les râteaux de François Courdil ! À défaut d’être investi aux élections Départementales, l’adjoint nîmois en charge des Centres sociaux est convoité par plusieurs candidats pour être leur suppléant. Et la liste est longue ! Laurent Burgoa sur le canton de Nîmes 3, Richard Tibérino sur le canton de Nîmes 4 ou encore Marc Taulelle sur Nîmes 2. Pour ne contrarier personne, le jeune homme a décliné ces propositions. Il faut dire que le nouvel édile aurait bien aimé être investi sur Nîmes 2. En attendant, il ronge son frein... Jusqu'à une investiture aux Législatives sur la 6e circonscription ?

Nathalie Nury a du mal avec Philippe Pécout. Ah, la politique, c’est un peu comme l'amour ! Au départ, on convole ensemble. On lutte main dans la main contre le Rassemblement national pour l’emporter sur le canton de Roquemaure avec seulement trois petits points d'avance. Et puis un jour, tout s’arrête. C’est ce qu’il se passe en ce moment pour le tandem Nury/Pécout. Si la vice-présidente du conseil départemental en charge des Collèges a été élue aux dernières municipales, ce n’est pas le cas de son binôme. Philippe Pécout a perdu à deux reprises les municipales laudunoises. Pas très sexy... Pour le remplacer, deux élus sont sur le coup : le communiste Elian Cellier et Patrick Scorsone du Parti radical de Gauche.

Allô ! tu confirmes ? C’est la nouvelle mode depuis des mois et des mois. Ouvrir notre canard, piocher ici et là les infos qui intéressent et appeler l’un des protagonistes concernés pour se faire confirmer. Ni vu ni connu, pas besoin de bosser, de chercher des infos, de se donner la peine. De faire son métier, quoi... Faits-divers, justice, politique, on en passe. Dernier épisode en date vendredi dernier avec la prison sur le terrain nîmois Oc’via. L’après-midi était calme pour la députée Françoise Dumas. En tout cas son téléphone n’a pas beaucoup reçu d'appels des rédactions locales sauf un, de la part d'Objectif Gard. Pour confirmer nos informations exclusives que nous avions travaillées depuis des semaines. Au moins avant le 9 février où nous dévoilions déjà le terrain ciblé d'Oc'Via. Mais après la publication de notre papier ce vendredi, bizarrement ça s’est affolé. "Vous confirmez l’info d’Objectif Gard ?" La députée n’a pu que répéter l’échange qu'elle avait eu avec notre rédaction quelques instants auparavant. Pas l'temps de dire au revoir que nos "amis" confrères martyrisent déjà leur clavier pour balancer quelques lignes, sans citer la source d'origine qui a conduit à appeler Françoise Dumas. Sans apporter une information supplémentaire qui aurait permis, c'est le nouveau stratagème, ne pas citer un confrère. Mais comment ? Citer Objectif Gard ? Vous êtes fous ! Quitte à piétiner allégrement la déontologie de notre profession en affichant sans vergogne la volonté de piller le travail des autres... Très peu pour le quarteron des adeptes du petit carré bleu-blanc-rouge plastifié de la Commission de la carte de presse. Qui feraient mieux d'ailleurs de regarder plus attentivement les pratiques de ceux à qui il le délivrent. On guette avec bonheur le jour où, trop pressés et inattentifs, il reprendront notre "poisson" du 1er avril...

« Nous » by Chris’ & Math’ Rivenq… On finit cette rubrique par un peu de tendresse, par une vidéo postée sur les réseaux sociaux d'un père et de sa fille. Sauf que le papa en question, c’est le président d’Alès Agglomération, Christophe Rivenq, qui accompagne au piano sa fille Mathilde sur la chanson de Julien Doré « Nous ». On y voit Chris’ Elton John Rivenq pousser la chansonnette tout en assurant la mélodie (des deux mains s’il vous plaît !) On attend avec impatience sa version du « Pénitencier ». Allez, tous ensemble : « Les poooortes du pénitencier, à Alèèès vont se refermer…»

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La rédaction 

Abdel Samari

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