Amar Khadre-Elbas a souhaité par l'intermédiaire de notre journal rendre un dernier hommage à son papa, Mohamed Khadre-Elbas décédé le 12 mars dernier à l'âge de 88 ans.

"Mon père est retraité de l’armée de terre après 33 ans de service. Il termine sa carrière au 401 eme Régiment d’artillerie avec le grade d’adjudant-chef. Arrivée à Nîmes du département de la Marne en 1972 où il était basé depuis 1962 au 41 eme régiment d’artillerie de SUIPPES (51) Marne, père de 9 enfants, grand-père de 15 petits-enfants et arrière-grand-père de 4 petits fils. Il a servi la France jusqu’en 1981" explique son fils Amar.

"Président de l’association des anciens combattants d’AFN président de l’association cultuelle de la mosquée de la paix place jean Calvin, qui à vue le jour grâce a sa volonté de sortir l’islam des caves et permettre aux musulmans de bénéficier de lieu de culte digne de notre pays. Il a beaucoup œuvré pour la communauté Harkis au sein de l’association des anciens combattants d’AFN qu’il a créé avec messieurs Khellil, Hamroun, Mekrous,  Ferra, Bouchareb et bien d’autres"

"Il devait recevoir de la mosquée de Paris le titre de Bâtisseur de mosquée de France, le destin ne lui a pas laissé cette immense reconnaissance."

Et de conclure : "Homme de paix mon père avait des liens fraternels avec la communauté juive et notamment Paul Benguigui. Il nous a transmis des valeurs telles que l’empathie, la solidarité, la fraternité. Il aimé par-dessus tout les valeurs Républicaines qui font de la France un magnifique pays. Il était notre phare qui a guidé nos pas d’enfant qui au fil du temps nous ont transformé en tant qu’homme. Une référence pour nous et bien d’autres. Il brillera à jamais. Mon père était très ouvert d’esprit et apprécié de tous. Lors de son enterrement de très nombreuses personnes (environ 500) se sont déplacées pour lui rendre un dernier hommage. Toutes les communautés étaient représentées, tous les partis politiques, toutes les catégories sociales. Notre famille remercie celles et ceux qui par leur présence ont accepté de partager cette douloureuse épreuve, nous ont soutenu par des gestes, des mots et parfois d’un simple regard. Merci."