Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 18.06.2021 - stephanie-marin - 1 min  - vu 4585 fois

NÎMES Un nouveau robot chirurgical français au CHU pour le traitement des calculs rénaux et des tumeurs

Le robot ILY® est un télémanipulateur porte-urétéroscope à multiples degrés de liberté placé à proximité du patient et piloté à distance par le chirurgien grâce à une mini-console sans fil. (Photo : CHU de Nîmes)

Le Professeur Stéphane Droupy, chef du service Urologie/Andrologie du centre hospitalier universitaire de Nîmes et son équipe ont réalisé, le 6 mai dernier, l’ablation chirurgicale d’une tumeur au niveau de l’uretère avec le robot chirurgical ILY®.

Dispositif médical marqué CE, le robot ILY® concrétise une collaboration ayant débuté en 2015 entre la société française Sterlab de Sophia Antipolis, le laboratoire d’informatique, de robotique et de microélectronique de Montpellier (LIRMM – Université de Montpellier et CNRS) et le service d’urologie du CHU de Nîmes. Le Docteur Ben-Naoum, chirurgien et praticien du service, utilise le robot ILY® depuis plusieurs mois dans le traitement de la lithiase urinaire (calculs rénaux) et a réalisé plus d’une trentaine d’opérations au CHU de Nîmes. « L’utilisation de ce robot télémanipulateur pour urétéroscopie a permis de démontrer son apport dans le traitement endo-urologique des calculs, indique-t-il. Il améliore la précision du déplacement de l’ureteroscospe et de l’utilisation de la fibre laser, l’ergonomie et la sécurité pour le chirurgien. »

Le robot ILY® est un télémanipulateur porte-urétéroscope à multiples degrés de liberté placé à proximité du patient et piloté à distance par le chirurgien grâce à une mini-console sans fil. Il permet d’améliorer la stabilité ainsi que la précision du déplacement de la fibre laser durant la fragmentation des calculs et soulage les chirurgiens de la manipulation manuelle et fastidieuse de l’urétéroscope. Ces améliorations ergonomiques prennent tout leur sens lors des procédures longues qui sont sources de fatigue et de douleurs ostéo-articulaires des membres supérieurs. Enfin, l’utilisation de ce robot éloigne l’opérateur de la source de rayonnements ionisants utilisée pour le repérage des calculs.

Stéphanie Marin

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