Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 09.11.2021 - tony-duret - 3 min  - vu 547 fois

ALÈS Aux idées, citoyens !

Le Conseil de développement d'Alès Agglomération s'est réuni pour la première fois hier soir. Au premier plan, de gauche à droite, Samuel Esperandieu, Françoise Demateis, Gwladys Rath et Vincent Vinot. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Hier soir, le Conseil de développement d’Alès Agglomération a officiellement été lancé. Il s’agit d’une instance de démocratie participative qui réunit 112 citoyens venus de tous les horizons. 

« C’est un grand moment », introduit le président d’Alès Agglomération, Christophe Rivenq. Face à lui, environ 70 personnes qui, pour la grande majorité, pénètrent pour la première fois dans la salle des assemblées à l’Atome. C’est ici même que se tiennent les conseils municipaux et communautaires. Mais pour une fois, sur les sièges, il n’y a pas d’élus (ou très peu), mais uniquement des citoyens désireux de donner leurs avis, partager leurs idées et expériences. 

Mais avant cela, Christophe Rivenq a ressorti sa casquette de VRP pour présenter le fabuleux territoire qu’il préside, sans oublier de mentionner les nombreux titres et récompenses reçus par l’Agglo ces dernières années. Pendant plus d’une heure, l’assemblée écoute patiemment avant qu’il n’entre dans le vif du sujet et présente les grands enjeux de société sur lesquels les membres de ce nouveau conseil seront amenés à réfléchir. Ils sont nombreux, parfois complexes, mais primordiaux : la transition écologique, la santé, l’enseignement, les services publics, l’attractivité du territoire… Le président d’Alès Agglo évoque une première piste : « Le sujet de la décennie, selon moi, c’est la gestion de la politique des déchets », prévoit-il. Il s’en explique : « Si nous ne faisons rien pour la gestion des ordures ménagères, on va passer de 3,4 millions d’euros de déficit à 6,1 millions d’euros à l’horizon 2026 ». 

Michel d’Ozenay, président de ce Conseil de développement 

La suite est plus formelle. Le directeur général des services, Patrick Cathelineau, fait l’appel des 112 membres et quelques noms connus à Alès et ses environs résonnent : Régis Cayrol (haut magistrat), Alexandre Coulet (PDG de S Group), Stéphanie Cuisinier (directrice de l’hôtel Campanile), Jean-Pierre de Faria (maire de Saint-Ambroix), Bruno Goubet (ancien directeur de l’école des Mines), Olivier Lataste (directeur du Cratère), Catherine Pech (directrice de l’Épide de La Grand’Combe), Nathalie Rivenq (chargée du développement de l’alternance au CCI Sud Formation). 

Les 112 citoyens, qui auront une mission consultative auprès du conseil communautaire en rendant des avis et des contributions, seront répartis dans cinq collèges. Le collège 1 (24 membres) est celui des "acteurs économiques et organisations professionnelles et syndicales". C’est l’avocat Vincent Vinot qui le chapeaute. Le collège 2 (18 membres) celui des "organisations publiques et assimilées dans le domaine de l’émergence de l’enseignement, de la culture, de l’aménagement du territoire, de l’environnement". C’est Gwladys Rath, collaboratrice du chef Sébastien Rath, qui en prend la tête. Le collège 3 (20 membres) est celui de "la vie associative" avec, pour le diriger, Françoise Demateis, la présidente du réseau associatif Reseda. Le collège 4 (25 membres) est composé de "citoyens volontaires". Ils sont 25 à avoir été tirés au sort sur 180 candidatures. C’est Samuel Esperandieu, ancien directeur du Crédit Agricole, qui le présidera. Enfin, le collège 5 (25 membres) est celui des "personnes qualifiées" avec l’ancienne élue d’opposition Ghislaine Soulet aux manettes. 

Michel d’Ozenay, directeur général de Senfas (à droite) avec le président d'Alès Agglomération Christophe Rivenq. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Pour présider cette grande assemblée, et sur désignation de Christophe Rivenq, c’est Michel d’Ozenay, directeur général de Senfas, qui a été nommé. « Je suis honoré. Je vais oeuvrer pour ce territoire qui m’a accueilli en 2000. J’ai des idées, mais j’attends aussi les vôtres. Ce comité peut vivre que si tout le monde s’investit », déclare-t-il. Les membres se réuniront au moins deux fois par an, mais beaucoup plus s’ils le souhaitent. « Vous avez carte blanche ! », lance Christophe Rivenq. Et une page de la même couleur pour tenter d’écrire une belle histoire de démocratie. 

Tony Duret

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