Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 21.11.2021 - anthony-maurin - 3 min  - vu 1466 fois

NÎMES Le Parti radical de gauche veut réunifier la Gauche et ses électeurs

(Photo Anthony Maurin).

Le PRG du Gard annonce la couleur et veut recomposer la politique en France (Photo Anthony Maurin).

Le Parti radical de gauche (PRG) est un parti politique français de centre gauche, républicain et laïc, créé en 1972. Pour son cinquantième anniversaire, et surtout pour les futures échéances électorales, il essaie de recomposer la Gauche en France.

Monique Novaretti, présidente du PRG dans le Gard, est en plein questionnement. "Nous avons organisé une convention nationale il y a un mois à Paris pour discuter de la présidentielle. Soutiendrons-nous quelqu'un ou avons-nous un candidat en autonomie ? Notre constat était celui qu'aucun candidat déclaré ne porte nos valeurs. Nous nous réunirons encore en décembre, nous sommons les sensibilités politiques de Gauche à faire une candidature unique. Arrêtons les égos, nous, au PRG, cela ne nous dérange pas d'avoir un candidat hors du parti car nous n'avons pas de dogme. C'est notre ultime appel."

Reformer une unité républicaine

Pour les membres gardois du PRG, la Gauche ne saurait plus répondre aux dérives identitaires, mais elle ne peut pas être absente de la présidentielle. "C'est une vraie tragédie que nous vivons. Nous voyons les nombreuses urgences et nous avons un idéal républicain. Toutes les institutions sont mises à mal et cela creuse les inégalités. Notre propre électorat a glissé vers des candidats populistes, la Gauche a trop longtemps mis trop de choses sous le tapis. Il nous faut gouverner ensemble, les débats actuels sont au ras des pâquerettes, il n'y a même plus de débats. Les Français méritent autre chose, il n'y a plus aucune unité républicaine et nous voulons en remettre", ajoute la présidente Novaretti.

Chloé Ridel, Nîmoise qui travaille à Paris, haut fonctionnaire au ministère de l'Économie et des Finances et militante associative et désireuse d'une écologie républicaine, s'est rapprochée du PRG. De la génération qui a vu tomber le mur de Berlin est née un nouveau genre de personnages politiques dont elle semble émerger. "La société française est balkanisée, il faut un choc républicain et c'est ce que nous voulons faire. Nous ne sommes alignés sur personne. Une candidature unique ne veut pas forcément dire une candidature d'union. Notre "Planète républicaine" est une plateforme qui rassemble les bonnes volontés, y compris et surtout pour les élections législatives. Nous devons réorganiser, recomposer, la politique en France."

Selon les 150 à 200 membres ou sympathisants du PRG, les Français ne leur reprocheront pas d'avoir échoué dans cette démarche. Par contre, les Français pourraient bien leur reprocher de ne pas avoir essayé. "Ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous divise. Au sein de notre parti, nous avons des gens qui viennent de tous les horizons mais qui sont tous attachés à la laïcité", ajoute Monique Novaretti.

S'occuper aussi des jeunes

"L'Assemblée nationale doit être une chambre de discussion avec une vraie représentation de la France. Nous voulons une élection à la proportionnelle le jour de l'élection présidentielle. Il y a urgence de redonner la paroles aux gens avec un parlement fort et un vrai contre-pouvoir. Il ne faut pas croire que les jeunes sont dépolitisés, mais il pensent que la politique est ringarde, que la République est ringarde. Notre rôle est de montrer que la politique a du sens, la génération climat le comprend", conclut Chloé Ridel qui fait partie des signataires du manifeste "Pour une échelle humaine" qui a réuni ses premières propositions pour vivre une République écologique et altruiste.

Anthony Maurin

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