Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 05.08.2022 - norman-jardin - 2 min  - vu 967 fois

BEAUCAIRE Un million d’abeilles tuées par l’incendie, un nouveau coup dur pour « Au miel Occitan »

Gwenn constate les dégâts (photo Norman Jardin)

Malgré les coups durs, Céline et Gwenn ne baissent pas les bras (photo Norman Jardin)

L'incendie qui a ravagé 15 hectares à Beaucaire, dimanche dernier, a détruit 46 ruches de Céline et Gwenn. Les deux apiculteurs, qui avaient déjà été touchés par l'incendie de la Montagnette, constatent les dégâts mais ne baissent pas les bras.

Ce 31 juillet aurait dû être joyeux pour le couple d’apiculteurs beaucairois qui revient d’un repas chez des amis. Mais, en milieu d’après-midi, il apprend qu’un incendie s’est déclaré dans le quartier de Garrigues Planes à proximité de la cimenterie Calcia. Le dimanche tourne au cauchemar, car c’est dans ce secteur que Céline et Gwenn ont installé 46 ruches, 36 pour le miel et 10 pour la gelée royale. En quelques minutes, elles partent en fumée. Cela représente environ un millions d’abeilles tuées. C’est aussi une centaine de kilos de miel qui a été détruit.

« Nous avons perdu entre 30 000 et 40 000€ »

« Nous avons perdu entre 30 000 et 40 000€ » explique Gwenn (voir vidéo ci-dessus). Une somme à laquelle il faut rajouter la perte des abeilles (environ un million), du matériel et du temps investi. « Au miel Occitan » doit désormais s’installer ailleurs : « C’est difficile de trouver des terres car elles sont rachetées par des grands groupes ou des promoteurs. C’est démoralisant, car on met tout notre cœur pour faire des supers produits et vendre notre production» se désole Céline.

Le feu a tout détruit (photo Norman Jardin)

L’été est particulièrement difficile pour les deux agriculteurs qui avaient déjà perdu des ruches dans l’incendie de la Montagnette au mois de juillet. Les gérants de l’entreprise « Au miel Occitan » doivent momentanément abandonner l’atelier de gelée royale qui se négocie aux alentours de 2 200€ le kilo. Même si c’est un nouveau coup dur, Céline et Gwenn vont se battre. « L’exploitation n’est pas en péril », souligne l’apiculteur qui va devoir s’adapter au réchauffement climatique, la sécheresse et les incendies.

Norman Jardin

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