Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 11.03.2016 - tony-duret - 2 min  - vu 608 fois

CLARENSAC Disparition d'Antoine : les rumeurs balayées mais le mystère reste entier

photos de l'appel lancé par les parents d'Antoine. DR - Luc_Zoia

Le mardi 1er mars, Antoine, un adolescent de 16 ans vivant à Clarensac, a disparu dans l'après-midi. Depuis, malgré la mobilisation des forces de l'ordre et de la population, l'adolescent reste introuvable.

Deux faits-divers le même jour, à trois heures d'intervalle, dans un secteur d'une dizaine de kilomètres : il n'en fallait pas plus pour que certains fassent le lien entre la disparition d'Antoine à Clarensac et le viol d'une joggeuse à Vergèze. Découvrant que les scénarios les plus fous se dessinaient sur les réseaux sociaux, la procureure de la République Laure Beccuau a mis un terme à toutes les spéculations en assurant d'emblée : "Ces deux affaires n'ont aucun lien". L'ADN du jeune homme n'a pas été trouvé à Vergèze.

Laure Beccuau a profité de l'occasion pour relancer l'appel à témoins : "Antoine est âgé de 16 ans, détaille la procureure. Il mesure 1,80m, a les cheveux châtains-roux, les yeux marrons. Au moment de sa disparition, il portait des baskets Puma de taille 42, un pantalon noir et un sweat à capuche noir". On sait également qu'Antoine a quitté son domicile à 14h en disant à son père :"Je reviens". Quelques instants plus tard, un camarade de classe l'apercevra en train de marcher seul sur un trottoir. A 16h, ce mardi 1er mars, il achètera un briquet chez le buraliste du coin. C'est à cet instant que les enquêteurs perdent sa trace.

L'enquête menée, dans un premier temps, par la brigade de Calvisson puis par les enquêteurs de la section de recherches s'est d'abord concentrée à Clarensac et ses alentours. "40 gendarmes ont été mobilisés. On a fouillé les lieux. On a eu le renfort de réservistes, d'une équipe cynophile, d'un hélicoptère...", explique le Colonel Stéphane Lacroix. Sa personnalité a également été étudiée mais Antoine est un adolescent "normal", indique le lieutenant-colonel François Devigny, un jeune lycéen nîmois sans histoires. Sa disparition est d'autant plus inquiétante. "On ne ferme aucune piste", conclut François Devigny qui, avec ses hommes, analyse le téléphone portable de l'adolescent.

Pour tout élément pouvant aider les enquêteurs de la section de recherches de Nîmes : contactez le 04 66 38 50 64 ou 04 66 38 50 00.

Tony Duret

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