Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 07.10.2021 - abdel-samari - 2 min  - vu 248 fois

ÉDITORIAL Derrière la communication, des actes

En France on aime bien râler. À Nîmes aussi, on ne nous appelle pas les réboussiers pour rien. Ce matin, on va plutôt se réjouir d'une bonne nouvelle pour les quartiers populaires de la capitale du Gard avec la signature hier d'une convention de dotation des services de l'État d'un montant de près de 3 millions d'euros sur l'année 2021. L'occasion d'investir sur des chantiers prioritaires afin d'améliorer vraiment la vie quotidienne des habitants de ces territoires. Des territoires trop souvent pointés du doigt pour des actes de violence, de délinquance ou de trafic de drogue. Et qui cette fois-ci sont évoqués sous un spectre positif. Ils vont en effet bénéficier d'une attention mutuelle de l'État et de la mairie de Nîmes. Parlons de la dotation proposée par les équipes d'Emmanuel Macron, c'est une progression très significative avec une multiplication par deux en deux ans. La démonstration que derrière la communication, il y a quand même des actes. Pour l'exécutif local, l'enveloppe globale est même plus exceptionnelle avec 3,8 M€ investis au titre de la "Politique de la ville" dans les quartiers Pissevin-Valdegour, Chemin-Bas d’Avignon, Mas de Ville, et Mas de Mingue. Qui dira encore que le maire, Jean-Paul Fournier, se moque bien des quartiers éloignés du centre-ville ? Concrètement cela donne quoi alors pour les gens ? La réhabilitation de bâtiments scolaires là où passent la plupart de leur journée les enfants de ces quartiers, la poursuite des travaux d'aménagement pour accueillir confortablement le dédoublement des classes de "grande section" en zone prioritaire, la climatisation du centre social André-Malraux au Chemin Bas d’Avignon, pas mal pour les spectacles ou manifestation en période de canicule... La deuxième tranche de la restructuration du centre social Jean-Paulhan au Mas de Mingue ou encore l'aménagement de jardins familiaux à Pissevin. Une goutte d'eau diront certains. Les fameux râleurs. Au contraire, des engagements clairs et respectueux à destination des habitants de ces quartiers. Qui renforceront espérons-le, la cohésion sociale tout en embellissant le cadre de vie. Réjouissons-nous déjà.

Abdel Samari

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