Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 23.08.2021 - anthony-maurin - 4 min  - vu 353 fois

FAIT DU JOUR Il est temps de commencer les courses de la rentrée scolaire !

Idem pour celui des cahiers et des feuilles (Photo Anthony Maurin).

Chez Goyard à Nîmes, le choix est à l'éclectisme (Photo Anthony Maurin).

La semaine du 15 août passée, la fin des vacances a sonné ou approche pour de nombreuses familles. Alors que la rentrée scolaire n'est plus très loin, c’est l’heure d’acheter les fournitures scolaires pour les moins pressés qui ne s'y sont pas rués dès le début de l'été et la réception de la liste du matériel.

Il est temps de se mettre doucement dans un autre rythme, celui de la reprise, de la rentrée scolaire. En effet et même s'il reste encore quelques jours avant le grand chambardement, mieux vaut prévenir que guérir. En tout cas, un repérage est nécessaire. "C'est le bon moment pour commencer les courses de la rentrée. C'est toujours ingrat, les listes sont souvent semblables, mais elles peuvent différer par de nombreux aspects. En tout cas, c'est un budget et honnêtement, cette année c'est un peu plus dur que d'habitude", avoue Marie, maman de deux enfants, dont l'un rentre en CP et l'autre en CM2.

Le rayon des stylos est dense (Photo Anthony Maurin).

Chez Goyard, en centre-ville de Nîmes, on n'a pas le temps de parler. En pleine livraison, même la patronne est dans le jus. Heureusement que les parents qui font les courses ne sont pas encore dans cet état. Pour mamie Nini, accompagnée de son petit-fils Lino : "Oh ! Ne me parlez pas des courses... Je déteste ça, c'est justement pour ça que je viens tôt, chez Goyard. Ici, on est au calme, on prend le temps de bien choisir, mais les enfants ne sont pas toujours contents car il n'y a pas les grandes licences qu'ils aiment." Ah, les licences, les grandes marques, celles qu'il faut avoir de peur d'être rejeté par la masse. "Moi, j'aime les Avengers et les Pokémon", assure le garçonnet. Ici il n'y en a pas, mais le duo achète toute la papeterie, les cahiers, les stylos...

Mais pour le cartable et la trousse : "On va aller chez Cultura ou dans un supermarché où il y a plus de choix. Chez Goyard, il y a tout le nécessaire mais il n'y a pas de marque. C'est dommage car c'est ce que les jeunes veulent." Ce que jeune veut, jeune a. Dommage car quel est l'intérêt des marques ? "Oui c'est vrai, en général c'est plus fragile, on peut se les faire voler plus facilement, ça coûte plus cher...", poursuit la grand-mère.

Chez Cultura, grand habitué de la période, les clients se pressent pour faire leurs achats. "Tant qu'il y a tout ce qui est inscrit sur les listes, nous allons vite. Cependant, pour Mario, il nous manque une machine à calculer qu'on a du mal à trouver. Nous hésitons, il veut la commander sur Internet, je préfère l'acheter en magasin. Nous n'allons pas faire des allers-retours incessants donc si je ne la trouve pas ici, on fera par Internet !", explique Sophie.

Même les petits cartables ont leur public (Photo Anthony Maurin).

Pour un vendeur, le rush approche. "On sent les gens un peu tendus à l'approche de la rentrée. Entre ceux qui s'énervent contre leurs enfants parce qu'ils font une scène et ceux qui en ont marre de se balader avec le masque, ça promet ! Actuellement, tout se passe relativement bien, nous avons un maximum de références et peu de choses manquent. Je constate que, comme chaque année, les gens vont s'y prendre surtout à la dernière minute. Le français procrastine !"

"Jusqu'à mi-septembre ça sera comme ça"

Implanté sur la rocade sud, le magasin Top Office est une institution incontournable à Alès. Surtout lorsque l'allocation de rentrée scolaire est versée (le 17 août cette année). "Dès la première semaine, j'ai doublé mon chiffre d'affaires par rapport à une semaine classique", savoure Lydie Monteiro, gérante de la structure alésienne. Et de poursuivre : "Jusqu'à mi-septembre ça sera comme ça. On le sait, chaque année c'est pareil. On est 14 employés, personne ne part en vacances pendant cette période (rires)." Car la rentrée scolaire est une aubaine qui ne se manque pas chez Top Office Alès.

À Top Office, 40 cartables enjeux jours auraient été vendus après le versement de l'allocation de rentrée (Photo Corentin Migoule).

Côté achats : "il n'y a pas vraiment de tendance, ce sont les mêmes produits qui reviennent chaque année", prévient la jeune femme, citant notamment "les stylos FriXion avec la gomme pour effacer", "les cartables Eastpack" et "les cahiers avec les pochettes à rabats". Aussi, "depuis 4-5 ans", Lydie Monteiro observe une recrudescence des ventes d'ordinateurs portables : "On a beaucoup de parents qui viennent équiper leur enfant qui rentre en 6e et n'hésitent pas à mettre le prix."

Avec le stylo FriXion, le fameux 4 couleurs reste incontournable (Photo Corentin Migoule).

Enfin, les calculatrices se vendent comme des petits pains. L'inévitable Casio, du modèle fx-92+ pour les collégiens, à la TI82 de Texas Instruments pour les lycéens, en passant par des modèles plus spécifiques. "On a un partenariat avec le lycée Prévert de Saint-Christol-lez-Alès qui réclame uniquement des calculatrices NumWorks, donc on fait en sorte d'en commander suffisamment", fait savoir la directrice du magasin alésien.

Un parcours spécial rentrée scolaire a été élaboré chez Top Office (Photo Corentin Migoule).

Bref, la rentrée est le temps fort pour le magasin Alésien. "Depuis début juillet on s'est mis en configuration rentrée", indique la directrice. Lorsque les clients rentrent dans le magasin, une plaquette leur est remise, assortie d'un surligneur (notre photo) : "Ils ont juste à suivre le parcours et à surligner au fur et à mesure qu'ils avancent dans leur liste de fournitures. Ce parcours est fait pour leur faciliter la tâche", résume Lydie Monteiro.

Corentin Migoule & Anthony Maurin

Anthony Maurin

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