Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 03.04.2022 - anthony-maurin - 3 min  - vu 836 fois

FAIT DU SOIR Retour en images sur le Printemps de l'Aficion à Nîmes

Quelques explications (Photo Anthony Maurin).

Haie d'honneur pour un bonheur de toro (Photo Anthony Maurin).

Malgré le froid hivernal qui s'est glissé dans cette édition pourtant printanière, tout s'est bien passé dans les arènes de Nîmes. Le public curieux, néophyte, averti et confirmé s'est régalé au Printemps de l'Aficion.

Dès le samedi matin, les ateliers ont pris place au coeur des arènes, sur le sable de la piste de l'amphithéâtre nîmois. Pourquoi ? Les ateliers devaient servir à initier les publics en demande quant aux traditions taurines locales. D'un coté, la course camarguaise, de l'autre la tauromachie espagnole. Les jeunes du centre social du Chemin-Bas-d'Avignon sont même venus se tester à l'une ou l'autre de ces activités.

Même sous un froid venteux, les sourires étaient clairement affichés. En piste, pas que des enfants ! Des adultes sont, eux aussi, passés par la case apprentissage, mais certains ont regretté quelques manques. "J'aurais aimé voir le toril, l'infirmerie, la chapelle... Ce que l'on pouvait voir par le passé et qui n'est plus visible aujourd'hui. C'est bien dommage parce que ça agrémentait la journée et au moins on aurait été abrité du vent !", lâche Sophie qui a suivi l'envie de son fils Victor.

Marie-Hélène découvre quant à elle les tauromachies proposées, même si elle connaît mieux la camarguaise que l'espagnole. "Je vois le visage de mes enfants et je peux vous dire qu'ils sont heureux d'être là même s'ils ont froid... Ils courent, ils apprennent des choses que l'on a du mal à leur expliquer car on ne connaît pas les détails et les règlements officiels. Les gens sont gentils et accessibles, on peut utiliser les capes, voir comment les entraînements de déroulent, on comprend mieux la tauromachie. Un de mes fils hésite encore entre toros et taureaux !" C'est à cela que sert le Printemps de l'Aficion.

Petite photo de classe avant le début de l'activité (Photo Anthony Maurin).

Quand l'un fait le toro, l'autre fait le torero (Photo Anthony Maurin).

Ou la torera (Photo Anthony Maurin).

Et mise en pratique (Photo Anthony Maurin).

On perfectionne la gestuelle (Photo Anthony Maurin).

Pour certaines dont c'est une première, le fou rire est garanti (Photo Anthony Maurin).

Pour d'autres, la rigueur est de mise pour appliquer au mieux les "règles" du toreo (Photo Anthony Maurin).

Même les parents s'y mettent ! (Photo Anthony Maurin).

Ici, les plus expérimentés posent les banderilles (Photo Anthony Maurin).

Côté course camarguaise, le public est attentif (Photo Anthony Maurin).

Les explications sont compréhensibles et les enjeux ceux d'un renouvellement du public et de voir germer les graines de raseteurs de demain (Photo Anthony Maurin).

Moment de compréhension (Photo Anthony Maurin).

Et passage à l'acte ! Saut des barrières ! (Photo Anthony Maurin).

Un frontal (Photo Anthony Maurin).

Les aficionados practicos étaient présents au côté des élèves du Centre français de tauromachie (Photo Anthony Maurin).

Les apprentis toreros (Photo Anthony Maurin).

Le samedi après-midi avait lieu une course composée de six jeunes taureaux emboulés de la manade Fabre-Mailhan pour une pré-sélection des écoles de raseurs de la FFCC avec notamment les pensionnaires de l'école de Bouillargues. Les jeunes en blancs ont tenu leur rang et le vent, pourtant à décorner des boeufs, n'a pas été un handicap face aux taureaux. Pour le public, par contre, ce fut une autre histoire ! Température ressentie au moment de la capelado : 4°C... Glagla. Au lieu des traditionnelles anisettes emplies de glaçons que les gradins boivent lors de l'entracte, c'était le petit noir bien chaud qui avait le plus d'afeciounas.

La capelado (Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Un taureau qui revient en piste après un bond spectaculaire, de quoi plaire aux gradins (Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

C'est parti pour le premier raset (Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Petites explications (Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Un crochet (Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Et on repart pour un nouveau raset (Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Et on rentre à nouveau en piste après un autre bond. heureusement que le mandater agite son chiffon rouge ! (Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

C'est coupé ! Le jeune vient de ravir un attribut (Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Faire montre d'envie et de panache (Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Les six taureaux sont emboulés pour ne pas blesser les jeunes en piste (Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Les hommes en blanc courent dans tous les sens et apprennent aussi vite que les taureaux. Parmi eux, des nom connus (Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Allez on y retourne (Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Encore et toujours, avoir un pas d'avance, le bras léger comme l'air, les jambes vives comme l'eau et sauter haut comme un amateur de haies (Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Après ce raset, le taureau a sauté la barrière pour suivre le jeune Cadenas (Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Au plus proche des cornes (Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Ce dimanche, en matinée, avait lieu une classe pratique devant quatre exemplaires de chez Barcelo. En piste, tous les élèves du Centre français de tauromachie de Christian Lesur, soit une quinzaine d'apprentis, ont pu sortir afin de se frotter au bétail et connaître leurs limites.

Parmi les plus expérimentés, c'est Clément Hargous qui a pris les devants. Manuel Fuentes puis Mathieu Durand y sont allés de bon coeur. Sur le deuxième, Rafael Ponce de Leon est sorti en premier devant Gauthier Dombry, Clovis Germain. Valentin a paré le troisième becerro mais, lors des quatre oppositions, tous les jeunes qui se sentaient de sortir ont pu donner quelques capotazos ou muletazos à un bétail collaborateur et sans vices, idéal pour ce genre d'entraînement.

Alternant gros nuages, soleil et vent, le paseo matinal de la classe pratique du CFT dans les arènes (Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Le premier exemplaire de la course (Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Une paire de banderilles (Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

(Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

(Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

(Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

(Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

(Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

(Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

(Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Christian Lesur, Patrick Varin et El Rafi (Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

(Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

(Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

En tribune, on immortalise l'instant (Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

(Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

(Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

(Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

(Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

(Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

(Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

(Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

(Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

(Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Les saluts en piste à la fin de la course (Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

(Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Le cartel de la novillada sans picadors était composé du Nîmois Nino Julian, de l'Arlésien Fabien Castellani et du jeune venu du sud-ouest, Jean Larroquette, Juanito. Face à eux, un lot mixte des ganaderias de Barcelo et de Bernard Taurelle. Seul Nino Julian, sur son second, fera la vuelta. Le prix Nimeño II, en jeu, n'a pas été remis car les aciers ont largement fait défaut aux trois apprentis toreros.

Le paseo, la tête couverte est celle de Nino Julian, au centre Juanito et à gauche Fabien Castellani (Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Premier en piste, le Nîmois Nino Julian (Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Fabien Castellani (Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Juanito (Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Deuxième duel pour Nino Julian qui dédie son combat au parrain de cette édition du Printemps de l'Aficion, un autre Nîmois, El Rafi (Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Nino Julian a lutté mais n'a rien coupé (Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Le Nîmois Nino Julian a fait une vuelta en guise de récompense (Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Le deuxième exemplaire de Taurelle (Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Fabien Castellani sur le deuxième de Taurelle (Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Dernier sur le sable, Juanito, élégant et bien conseillé par Richard Milian, repartira bredouille (Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Anthony Maurin

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