Publié il y a 1 an - Mise à jour le 15.09.2022 - norman-jardin - 5 min  - vu 4018 fois

LA MINUTE SPORT L'actualité sportive de ce jeudi 15 septembre

Les Gladiators (Photo Anthony Maurin) - Anthony MAURIN

Les Gladiators samedi dernier au stade des Costières devant la tribune sud (Photo Corentin Corger)

Comme chaque jour du lundi au vendredi, découvrez l’essentiel de l'actualité sportive gardoise en quelques infos. 

Nîmes Olympique

Nicolas Rainville joue les médiateurs. Après les événements de samedi, les GN91 ont décidé d'attaquer en justice Nîmes Olympique. Deux actions pour réclamer d'une part des dédommagements suite au préjudice subi et l'impossibilité de rentrer dans le stade à titre collectif et d'une autre part, pour casser l'interdiction mise en place par le président nîmois concernant tout ce qui représente l'entité du groupe. Dans ce conflit entre Rani Assaf et les GN91, Nicolas Rainville, adjoint délégué aux Sports à la ville de Nîmes, tente de jouer les médiateurs. Dès ce début de semaine, l'arbitre professionnel a échangé avec le président nîmois lui demandant ses exigences pour permettre un retour des Gladiators au stade avec leurs bâches, drapeaux et tambours. L'élu en a ensuite fait part à Dimitri Pialat, président des GN, en lui demandant aussi les doléances du groupe. "J'ai demandé qu'ils signent la charte et qu'ils disent publiquement que les GN ne sont plus pour le craquage", explique Rani Assaf. Concernant les engins pyrotechniques, le groupe ne veut plus endosser la responsabilité et a désormais acté que chaque supporter qui allume un fumigène devra l'assumer à titre individuel. Pour le président nîmois, cette signature de la charte est indispensable, "c'est un préalable à tout le reste. C'est la position du club depuis bientôt un an et elle n'a pas changé." Reste à savoir si les GN sont enclin à la signer, ce qui n'était pas le cas il y a un an. De leur côté, les Gladiators réclament toujours le départ du président. Rani Assaf souhaite voir complètement disparaître des tribunes les mots grossiers, les GN ne sont pas du même avis. Quelques petites divergences mais les deux parties semblent d'accord sur la fin des insultes contre le président et le craquage des fumigènes. "C'est dans l'intérêt général des Nîmois. Cette année il y a quatre descentes et il n'est pas impossible que Nîmes fasse partie des relégués. Cette situation perturbe aussi les joueurs, ils ne sont pas sereins", confie Nicolas Rainville qui appelle les deux parties à mettre de l'eau dans leur vin dans l'intérêt premier du club. L'élu espère aboutir à une solution et permettre aux GN de revenir au stade mais prévient que "la guerre, c'est sans moi". Ayant bon espoir de parvenir à ses fins, il va continuer à échanger avec les protagonistes la semaine prochaine. Le prochain match aux Costières n'aura pas lieu avant le 1er octobre contre le Paris FC. D'ici là, le samedi 24 septembre, le président compte bien maintenir l'échange prévu avec les supporters au stade. Les Gladiators ont prévu de venir. Ce rendez-vous jouera sans doute un rôle sur la suite des relations.

Déjà six absents pour Sochaux. Restant sur une seule victoire sur les cinq derniers matches, Nîmes se déplace samedi à 19h à Sochaux, leader de Ligue 2, pour la 9e journée de Ligue 2. Des Lionceaux qui surfent sur une série de cinq victoires consécutives. Pour ce déplacement, qui s'annonce donc compliqué, Nicolas Usaï est privé d'au moins six joueurs. Absents de l'entraînement ce matin, Benoît Poulain, Nicolas Benezet et Yassine Benrahou sont forfaits. Thibaut Vargas et Ronny Labonne, qui se sont entraînés correctement ce jeudi, sont suspendus. Et selon toute vraisemblance, Nasser Djiga n'aura pas obtenu son permis de travail à temps pour ce voyage dans le Doubs. Scotty Sadzoute et Malik Tchokounté sont restés aux soins mais ils devraient normalement être aptes. Nîmes peut néanmoins compter sur le retour du milieu danois Jens Thomasen. Le dernier entraînement aura lieu demain matin avant de prendre le train direction Montbéliard.

FF Nîmes Métropole Gard

Elles ont pris l'eau à Evian. C'est une monumentale fessée 8-1 que les Nîmoises ont reçu à Thonon-Evian dimanche pour le compte de la première journée de D2F. « Les filles n’étaient pas dans le coup et quand on n’est pas présent dans les duels, c’est compliqué. Il y avait déjà 7-0 à la mi-temps ! », regrette le président Christian Taves qui a eu une discussion avec ses joueuses mercredi soir pour remobiliser les troupes. Les Nîmoises accueillent l'Olympique de Marseille dimanche à 15h dans le cadre de la deuxième journée. Toutefois, elles ne joueront pas à Nîmes mais au stade Louis-Pautex à Uzès, car depuis quelques semaines l'annexe du stade des Costières, qu'elles utilisaient jusqu'à présent, n'est plus homologué pour les matchs de D2F. De plus la pelouse, en mauvais état, n'est plus praticable. En manque de terrain pour se préparer et jouer les matches à domicile, les Nîmoises n'ont pu s'entraîner qu'une fois à Marguerittes la semaine dernière et encore sur un terrain en sablette et sans éclairage. Des conditions évidement indignes pour une équipe qui représente Nîmes au deuxième échelon français.

RCN

Les Nîmois sont privés de plusieurs joueurs pour le déplacement à Rumilly (Photo Yannick Pons) • Yannick Pons

Une infirmerie bien remplie. Leader de la poule 1 de National 2 après sa victoire sur Dijon (34-18) en ouverture du championnat, le RCN se déplace dimanche à 15h à Macon (Saône-et-Loire) qui s’est imposé à Rumilly (24-11). Pour ce choc de la deuxième journée, Nîmes sera privé de sept joueurs. Le troisième ligne Clément Laurencin, victime d’une entorse à une cheville, doit reprendre l’entraînement à la fin du mois et l’ailier Pierre-Gilles Lakafia, gêné par une lésion musculaire, pourrait réintégrer le groupe au début du mois d’octobre. Pour l’ailier Mathias Fages, c’est dans une dizaine de jours qu’il fera son retour après avoir respecté le protocole commotion. Toujours chez les ailiers, Mickaël Chiker a repris la course et retrouvera les terrains en octobre. De son côté, le demi de mêlée Damien Pichard, opéré de l’épaule au début du mois de juillet, ne devrait pas revenir avant la fin de l’année. Enfin le centre Romain Darmon et le demi de mêlée Romain Giusti ont repris progressivement les contacts à l’entraînement.

Club Alès en Cévennes Volley-Ball

Photo d’archive du CAC VB (crédit Dorian Aldebert)

Le tournoi Maximus dans l’antre du CAC VB. Ce vendredi 16 et ce samedi 17 septembre, la halle des sports de Clavières, rebaptisée au nom de Ghislain Amsellem, accueillera la 4e édition du tournoi caritatif de volley-ball Maximus, surnom de l’ancien président du CAC VB, qui a succombé en 2018 des suites d’une longue maladie. Un rendez-vous sportif créé à l’initiative de Ratko Peris avec le soutien de Luc Marquet, tous les deux ex-entraîneurs du CAC. Ce tournoi caritatif annuel qui réunit des équipes professionnelles françaises (Montpellier, Sète et Nice) et une formation étrangère (Genève), poursuit un double objectif : soutenir la recherche contre le cancer et proposer un évènement local de haut niveau. Car à l’image du champion de France en titre montpelliérain, les équipes participantes sont en pleine préparation physique avant la reprise du championnat début octobre, et voient en ce tournoi alésien une formidable répétition générale. « L’an dernier, 2 000 euros ont été reversés pour la recherche contre le cancer », rappelle Colette Amsellem, épouse de l’ancien président du CAC, laquelle préside l’association Maximus. Des bénéfices générés par une entrée fixée à 2 euros minimum, et une buvette qui tournera à plein régime sur place. Les dates des rencontres : vendredi 16, de 16h30 à 18h30 et samedi 17, de 15h30 à 17h30.

Norman Jardin

A la une

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio