Publié il y a 1 an - Mise à jour le 08.09.2022 - corentin-migoule - 2 min  - vu 858 fois

L'IMAGE Inondé vendredi dernier, le Comptoir des halles est de retour

Vincent Behgdad n'oublie jamais son sourire lorsqu'il ouvre les portes de son restaurant situé au n°5 de la rue Jean-Castagno, à Alès. (Photo Corentin Migoule)

Le Comptoir des halles était fermé depuis le vendredi 2 septembre après l'effondrement d'une partie de sa toiture suite à un épisode orageux rapide et brutal (relire ici). Moins d'une semaine après cet incident, le restaurant alésien a rouvert ce jeudi à midi et affichait complet.

Bien que les stigmates de l'épisode orageux de vendredi dernier soient encore visibles, il semble n'être qu'un mauvais souvenir dans la tête de Vincent Behgdad. Car s'il admet avoir eu "peur" lorsqu'une cliente du salon de coiffure voisin a trouvé refuge chez lui en criant que l'immeuble allait s'écrouler, le fondateur du Comptoir des halles, restaurant alésien établi depuis cinq ans au n°5 de la rue Castagno, n'est pas du genre à tergiverser. Alors que ses toilettes et sa réserve étaient sous l'eau il y a moins d'une semaine, le trentenaire a rouvert son établissement ce jeudi à midi.

En attendant le devis des artisans et le remboursement de son assurance, le gérant, aidé de ses employés, a opéré lui-même une réparation provisoire. "J'ai mastiqué et réparé le Velux. En haut, on a gratté les canalisations qui étaient bouchées et on a enlevé la terrasse en bois qui aurait pu s'effondrer. Il a plu hier soir et je n'ai pas été inondé. Donc je me suis permis d'ouvrir aujourd'hui", raconte Vincent, qui s'est servi de ce nouvel épisode pluvieux en guise de test.

"En moins de 24h, tout le monde a réservé"

Et ce dernier d'étayer : "J'ai pris à ma charge les travaux car je ne pouvais pas me permettre de fermer un mois. J'ai des employés à payer et on peut encore profiter des beaux jours pour manger en terrasse." Habitué à dresser une centaine de couverts à chaque repas, le restaurateur a dû renoncer à plusieurs services en raison de la fermeture. Un manque à gagner auquel s'ajoute une importante perte matérielle et financière. "Comme on était en alerte, les pompiers nous ont demandé de couper tout ce qui était électrique. Nos frigos étaient pleins donc il y a quand même beaucoup de pertes", reconnait sans amertume l'Alésien, qui chiffre le tout à "plusieurs milliers d'euros".

Durant ces quelques jours, le restaurateur a eu l'occasion de mesurer sa cote de popularité. "Je ne vous raconte pas le nombre de messages que j'ai reçus, de clients habitués et des commerçants voisins. Tout le monde a été solidaire, ça fait chaud au coeur !", apprécie Vincent Behgdad. Une solidarité dont l'élan s'est poursuivi ce jeudi, au lendemain de l'annonce de la réouverture du restaurant. "On est complet à midi. En moins de 24h, tout le monde a réservé et c'est reparti !", savourait le gérant à quelques minutes d'entamer son service du midi.

Corentin Migoule

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