Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 24.09.2020 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 14620 fois

NÎMES "Meurtre sauvage d'un petit garçon de 3 ans" : le mis en examen veut sortir de prison

Le légionnaire mis en cause demande de sortir de prison et veut retourner dans l'Armée en attendant son procès aux assises.
Photo illustration. BDLC/Objectif Gard

L'affaire avait défrayé la chronique judiciaire en novembre 2019. Lorsque les pompiers et le Samu interviennent dans un appartement du centre-ville de Nîmes, ils retrouvent le corps sans vie d'un enfant...

Plus tard dans la procédure criminelle, les experts et légistes évoqueront cinq zones d'impacts notamment la tête, le thorax. Pour eux, le décès est lié à un "complexe poly-traumatique". Cet enfant a subi des violences à coups de pied ou de poing, selon la conseillère de la cour d'appel de Nîmes.

La maman était sortie avec une amie le soir des faits, dans la nuit du 9 au 10 novembre 2019. En revenant de sa virée nocturne vers 6h, la mère de famille, n'imaginant pas le drame qui avait pu se jouer dans son appartement, était partie directement se coucher. Ce n'est que vers 10h, le 10 novembre, que l'enfant était découvert inanimé dans sa chambre, des ecchymoses visibles sur le corps.

L'enquête est depuis ouverte pour "meurtre" et l'homme qui a gardé le petit Ethan, le soir du décès est devenu le suspect numéro 1... C'est le compagnon de la mère, un légionnaire, âgé de 28 ans, un homme originaire d'Italie qui a rapidement été interpellé puis mis en examen. "C'est un meurtre sauvage d'un petit garçon de 3 ans qui a connu une période d'agonie et de coma avant de succomber à ses blessures, aux violences", s'indigne l'avocat général, Alexandre Rossi, qui s'oppose fermement à la remise en liberté du mis en cause.

Ce dernier demande sa libération en attendant son procès d'assises où il risque la réclusion criminelle à perpétuité.  "Mais qui pourrait comprendre que cet homme soit placé sous contrôle judiciaire", poursuit le représentant du parquet général de Nîmes. "Que feriez-vous si vous sortiez de détention", lui demande un magistrat de la cour d'appel. "Je veux retourner faire mon contrat à la légion étrangère", répond l'accusé qui affirme qu'il "n'a jamais fait de mal à cet enfant". La chambre de l'instruction de la cour d'appel rendra sa décision demain, jeudi.

Boris De la Cruz

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