Publié il y a 1 an - Mise à jour le 15.07.2022 - abdel-samari - 2 min  - vu 773 fois

14 JUILLET L'ancien candidat Nupes Nicolas Cadène pas convaincu après l'interview d'Emmanuel Macron

 (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Emmanuel Macron pour la deuxième fois s'est soumis à l'exercice de l'interview du 14 juillet dans les jardins de l'Elysée. Une interview au cours de laquelle le président de la République est resté droit dans ses bottes. Et légitimant sa réelection comme socle de son cap politique pour les cinq prochaines années. Nicolas Cadène, le candidat défait de la Nupes aux dernières législatives sur la 6e circonscription, par ailleurs, membre du Parlement de la Nupes a souhaité réagir.

"À l'occasion de son interview du 14 juillet, le Président de la République a confirmé une orientation politique qui refuse de prendre la mesure du dérèglement climatique et de l'urgence sociale. Il a notamment annoncé vouloir maintenir la réforme des retraites pour imposer un départ au plus tôt à 65 ans, ainsi que celles de l'assurance chômage et du RSA, dont les Français seront tous victimes. Face à l'inflation galopante, aucune augmentation des salaires ni revalorisation des petites retraites en vue. Face aux inégalités de plus en plus criantes et alors que 5 milliardaires possèdent autant que 27 millions de Français, rien non plus sur la taxation des superprofits financiers. Face à l'urgence écologique et alors que notre pays brûle littéralement, Emmanuel Macron ne parle que de "sobriété", mettant cruellement en lumière son absence de prise de conscience face aux catastrophes qui se multiplient. Sur la forme, le ton était, comme à son habitude, dédaigneux. À propos d'un désaveu des députés de sa majorité relative à l'Assemblée nationale, le Président parle de "coup de chaud nocturne", balayant le changement de méthode initialement promis. Le Président ne se compare plus à Jupiter, mais à un autre dieu, à savoir son fils Vulcain. Pourtant, s'il était bien "à la forge", c'était d'abord pour confectionner des armes de destruction. "

Abdel Samari

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio