Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 27.04.2020 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 1681 fois

ALÈS À Auchan, une permanence dédiée aux femmes victimes de violences

De gauche à droite : le sous-préfet d'Alès Jean Rampon ; Joëlle Gras, sous-préfète du Vigan ; Laurence Brun, directrice du magasin ; la juriste de l'association AGAVIP Inès Tournay et son directeur Jesus Munoz (Photo : Coralie Mollaret)

L’association AGAVIP (Association gardoise d'aide aux victimes d'infractions pénales et de médiations) tiendra une permanence dans les locaux d’Auchan, les mardis, jeudis et vendredis, de 9h à 13h. 

Décrétée mi-mars, le confinement est malheureusement un terreau propice aux violences intrafamiliales. « Il faut toutefois prendre les statistiques avec prudence », précise Joëlle Gras, sous-préfète du Vigan et chargée de mission dans le cadre du Grenelle des violences conjugales, lancé début septembre, « nous avons constaté une hausse des interventions de la police et des gendarmes mais cela ne s’est pas traduit par des dépôts de plainte. » 

En cette période de crise, l’enseigne Auchan a signé une convention avec le ministère chargée de l’Égalité entre les hommes et les femmes. Dans les actes, le document se traduit par l’installation d’une permanence au sein des locaux d’Auchan. La seule permanence dans le Gard. Volontaire, l’association AGAVIP (Association gardoise d'aide aux victimes d'infractions pénales et de médiations), par la présence de la juriste Inès Tournay, recevra les femmes qui en feront la demande. 

« Le magasin est un point dans lequel elles peuvent se déplacer seule, avoir une liberté de parole », ajoute Joëlle Gras. Des affiches seront exposées dans le commerce. « Nous avons pensé qu’en cette période de confinement, c’était important d’apporter quelque chose », indique Laurence Brun, la directrice du magasin, rénover par le groupe il y a trois mois. Pour ce faire, les 35 salaires en temps normal et 17 en période de crise seront sensibilisés à ce dispositif. 

Le dispositif testé pendant un mois

Un dispositif qui sera effectif pendant un mois. « Il s’agit d’un mois test », a commenté le directeur de l’association, Jesus Munoz. Les services de l’État ne s’interdisent pas de poursuivre cette démarche, si elle s’avère efficace. Ces adaptations et innovations en période de crise pouvant être un plus pour l’avenir. 

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com 

Coralie Mollaret

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