Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 15.02.2021 - corentin-migoule - 2 min  - vu 4297 fois

ALÈS Campagnes de com’ dans le métro parisien : les chiffres sont tombés

L’été dernier, la ville d’Alès a mené deux campagnes de communication dans le métro parisien dans l’optique d’attirer de nouveaux porteurs de projets sur le territoire. Mercredi, à l’occasion du lancement du concours Alès Audace, Christophe Rivenq, président d’Alès Agglomération, en a révélé l’impact et présenté la troisième opération séduction.

Mercredi, depuis le cinquième étage du bâtiment Atome, la 9e édition du concours Alès Audace a été présentée à la presse. L’occasion pour Christophe Rivenq, président d’Alès Agglomération, qui n’a pas voulu « refaire l’histoire » en évoquant brièvement l’après-mine et l’état dans lequel Max Roustan a pris les rênes de la ville il y a 26 ans, de se féliciter de la nouvelle attractivité du territoire, responsable d’une importante baisse du chômage (-13 points en 25 ans).

Une manière d’amorcer la présentation de la nouvelle campagne de communication menée par l’Agglo en région parisienne, moins de six mois après celles conduites par la ville. Depuis le 2 février dernier, 300 affiches incitant les Franciliens à adopter Alès, une ville qui "sourit aux audacieux", ont été placardées dans pas moins de 180 stations. Un nouveau coup de com’ corrélé au lancement du concours économique Alès Audace puisque ce dernier intègre le défi avec le slogan un tantinet provocateur "Je quitte Paris".

L'embarras du choix ou le choix de l'embarras

À la fin de l’été dernier, plus de 20 millions de personnes auraient vu, ou tout au moins seraient passées devant, l’affiche frappée de la mention "Alès la capitale qui ne manque pas d’air" ou celle marquée du message "Alès ville à taille humaine", ce qui amène le président de l’Agglo a estimer qu’au moins cinq millions de personnes apercevront la nouvelle d’ici le 15 février.

À l’issue de la première campagne, les consultations du site ales.fr en provenance de l’Île de France avaient doublé, passant de 5 424 à 10 792. Mais parce que les Cévennes ne pourront pas accueillir tous les déserteurs, Christophe Rivenq veut se donner « le luxe de choisir » les nouveaux arrivants franciliens. Des propos corroborés par Philippe Ribot, vice-président d’Alès Agglo, qui se dit prêt à souhaiter « la bienvenue aux Parisiens à condition qu’ils aient des projets ambitieux pour le territoire. » À ce jour, près de 70 contacts auraient déjà été établis par l’Agglo et l’agence Alès Myriapolis avec « des gens sérieux » en vue d’une installation prochaine sur le bassin.

Corentin Migoule

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