Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 24.12.2013 - elodie-boschet - 2 min  - vu 126 fois

ALÈS Le conseil municipal vote le budget primitif 2014

Benjamin Mathéaud réagit sur le vote du budget primitif 2014. Photo DR/EB

Hier soir, dans une salle du capiole comble, le budget primitif 2014 a été voté par le conseil municipal. À trois mois jour pour jour du premier tour des élections municipales, les opposants de Max Roustan n'ont pas mâché leurs mots.

La première délibération concernait la répartition du budget primitif 2014. Alors que Robert Ponge s'est abstenu, les élus de l'opposition ont voté contre, dénonçant, par la voix de Jean-Michel Suau « un budget en régression ». « Il est assez aisé de comprendre en lisant le document que vous n'allez pas jouer le Père Noël mais plutôt le père Fouettard et vous choisissez la veille de Noël pour l'annoncer ». Et de poursuivre sur les thématiques du chômage et de la précarité : « La ville d'Alès se positionne au-delà des 22% de chômeurs. Vous avez réussi à placer notre ville dans celles les plus pauvres de France ». Pour ce qui est du logement social, « vous n'avez fait que réduire leur pourcentage ». « Devant toutes ces difficultés, vous avez proposé la potion magique : le PPP (Partenariat public privé) qui est l'étranglement financier des communes et de l'agglo ». Le chauffage urbain, cheval de bataille du candidat aux municipales est revenu sur le tapis : « Vous avez délégué 5000 foyers à Dalkia. Depuis 2009, l'abonnement a augmenté de 59%. C'est une délégation de service public mal ficelé ». « Moi, maire d'Alès, je ferai baisser les prix » lance t-il.

En guise de réponse sur la question de l'austérité, Max Roustan interroge son opposant : « Excusez moi, c'est bien la gauche qui est au pouvoir ? Et maintenant que vous avez pris quelqu'un du PS, vous avez votre part de responsabilité » glisse t-il sur la venue de Fabien Gabillon sur la liste du candidat au Front de gauche. Sur le thème du logement social, le premier magistrat lui conseille de lire le rapport de la Mission interministérielle d’inspection du travail, présenté jeudi dernier par le président de l'Office.

Au tour de Benjamin Mathéaud, candidat aux municipales également, de livrer ses commentaires. « Ce qui m'étonne c'est que vous nous présentez un budget sans nous indiquer les taux de fiscalité. En six ans, vous aurez été sans doute incapable de livrer aux alésiens les cadeaux que vous leur aviez promis. Ce que je constate avec vous, c'est que ce n'est jamais de votre faute. Vous aurez été le maire des fleurs, des ronds-points, des lampadaires mais vous resterez celui des impôts et du chômage ». Avant de continuer sur ses engagements pris pour la campagne municipale en matière de transparence : « Si les alésiens nous font confiance, nous publierons à l'euro près l'ensemble des dépenses de la ville ». Et de conclure : « Dans trois mois, les alésiens vont voter et je vais les aider à vous renvoyer sur votre traîneau, direction Chamborigaud ». Max Roustan réagit : « Il parle de transparence mais il s'est pas rendu compte qu'il y avait des comptes administratifs et les frais sont transparents ! » a-t-il contesté en énumérant le montant des « frais de bouche » depuis 2008.

Robert Ponge, quant à lui, a reconnu une qualité au maire : « Vous êtes un besogneux. Vous avez quand même contribué à changer l'image de notre ville aux yeux de tout le monde et même si nous ne sommes pas toujours d'accords, je me devais de vous faire cette éloge » a t-il conclu.

Elodie Boschet

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