ALÈS Les 81 ans de libération de la ville rappellent l'importance de l'engagement

David Mazel, chef de la délégation militaire départementale du Gard, avec le sous-préfet d'Alès Émile Soumbo, lors du dépôt de gerbe
- François Desmeures
"Il y a 81 ans, notre ville retrouvait enfin la liberté", a lancé le président de l'Union locale des anciens combattants d'Alès, Roger Bolanski, pour entamer les discours. Il a rendu hommage à ceux "qui ont refusé l'inacceptable et restauré la République. Nous pensons aujourd'hui aux martyrs de cette lutte, aux Résistants mais aussi aux civils, arrêtés, torturés, déportés ou tués en représailles. Ce 21 août, ce fut la victoire du courage sur la peur."
Devant un groupe d'élèves de l'Epide (établissement pour l'insertion dans l'emploi) de La Grand'Combe, venu assister à la commémoration, l'ancien combattant a rappelé que "la liberté, la démocratie et la paix sont fragiles". Une tonalité équivalente a traversé le discours de Christophe Rivenq, maire d'Alès, qui a appelé à penser "aux civils et aux innocents dont le sacrifice passe trop souvent inaperçu (...) En ce jour, nous affirmons notre devoir de mémoire mais aussi notre volonté d'espérance".
Une mémoire confiée, justement et pour l'occasion, aux élèves de l'Epide : "un héritage que vous devez recevoir, interroger et transmettre", a insisté Christophe Rivenq.