Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 27.07.2017 - tony-duret - 3 min  - vu 238 fois

ALÈS Portraits de Fous !

Françoise à gauche, Jeannine à droite

Depuis samedi, les Fous Chantants ont pris leurs quartiers au Fort Vauban. Entre deux répétitions du répertoire de Florent Pagny, rencontre avec ces Fous, venus d'ici et d'ailleurs pour participer à cette aventure chantante exceptionnelle.

Jeannine et Françoise : "On apprend beaucoup"

Jeannine et Françoise, deux amies, ne sont pas celles qui ont fait le plus de chemin pour participer à cette 20ème édition des Fous Chantants. Jeannine est de Saint-Christol-lez-Alès et Françoise de Boisset-et-Gaujac. Malgré la proximité de leurs communes avec Alès, il s'agit de leur première participation et elles ont l'air d'apprécier : "C'est vraiment bien, confirme Françoise. Il y a une bonne ambiance mais c'est rapide, on enchaîne les chansons. Ça nous booste".

A les écouter, le rythme est plus soutenu qu'à la chorale "Canto Cévennes" où elles chantent tous les jeudis matins. "On apprend beaucoup", clament-elles d'une même voix en insistant : "Les profs sont super ! Marco (Beacco, NDLR) est au top !"

Maryse. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Maryse : "C'est absolument fabuleux !"

Un coup de foudre. C'est ainsi que l'on pourrait résumer le sentiment de Maryse pour ce grand show des Fous Chantants. Venue de Montluel dans l'Ain (entre La Boisse et Dagneux), Maryse ne manque pas de superlatifs pour qualifier l'événement : "C'est absolument fabuleux. Il y a un accueil merveilleux, une organisation fantastique ! C'est extraordinaire ! J'adore !".

Si Maryse vient pour la première fois sur les conseils d'une amie fan de Florent Pagny, la Montluiste n'est pas venue les mains dans les poches : "Depuis le début du mois de juin, je travaille les partitions pendant près de 3 heures par jour". Choriste depuis dix ans, Maryse est "relaxée" quand elle chante : "Je ne pense plus à rien"... Rassurez-vous, suffisamment pour ne pas oublier son texte.

Jean-Claude. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Jean-Claude : "Je fais l'aventure pour ma femme"

Jean-Claude, arrivé de Lamalou-les-Bains (Hérault), a déjà participé à l'expérience des Fous Chantants : "Mais c'était en 2003, une année où l'on rendait hommage à Jacques Brel. J'accompagnais ma femme, mais depuis elle a disparu. Si je reviens aujourd'hui, c'est pour elle, pour retrouver cette atmosphère". Ce que Jean-Claude apprécie durant cette semaine, c'est de "croiser des personnes de tous les horizons, de toutes les conditions. C'est un grand moment de convivialité".

L'homme, qui a fêté ses 60 ans ce lundi 24 juillet aux Fous Chantants, tient à rendre un hommage très appuyé "aux bénévoles qui n'ont jamais baissé les bras par rapport au lâche abandon de l'ancienne équipe artistique". Il ne mâche pas ses mots Jean-Claude.

Isabelle (à gauche) et Cécile. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Cécile et Isabelle "unies par la folie du chant"

Sans les Fous Chantants, Cécile et Isabelle ne se seraient probablement jamais rencontrées. L'une, Cécile, vit à Bordeaux et l'autre, Isabelle, vient de Digne-les-Bains. Elles sont devenues copines en très peu de temps grâce à cette passion pour chant et à leur voix, d'une tessiture très proche, qui les réunit dans le groupe des "Soprane 1".

Cécile, qui vient pour la quatrième fois, assure que les deux soirées avec Florent Pagny "vont être deux beaux spectacles". "Et puis, poursuit-elle, c'est agréable d'être sur scène avec un chanteur à voix comme lui". Quant à Isabelle, c'est sa première fois dans l'aventure des Fous : "Il y a une super équipe de bénévoles. Et, ici, on retrouve une palette de la population française. On est tous unis par la folie du chant". Quand on lui demande si elle n'est pas impressionnée à l'idée de chanter sur scène avec Florent Pagny, elle répond : "Pour le moment, je suis sereine. Pour le moment..."

Serge. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Serge : "Ça fait 15 ans que je viens"

Serge, originaire de la région parisienne, est un habitué. Il a commencé en 2002 avec l'hommage à Claude Nougaro et attrapé le virus : "Je ne reviens pas systématiquement chaque année mais j'ai dû faire une dizaine d'éditions", estime-t-il. Son plus beau souvenir ? "William Sheller en 2006. C'était fabuleux. J'aime beaucoup quand c'est des hommages à des artistes. En revanche, je trouvais ça moins intéressant quand c'était des thèmes." Comme la plupart des Fous, il participe à l'aventure "pour son ambiance générale, pour la générosité des gens."

Le quinquagénaire n'est pas venu seul : "Je fais partie d'une chorale et nous sommes 3 ou 4 à être là !", souligne-t-il. Cerise sur le gâteau : "Je suis fan de la nouvelle équipe artistique. C'est une autre dynamique avec les nouveaux chefs de chœur." Que demander de plus ?

Tony Duret & Élodie Boschet

Tony Duret

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