Dans cette missive, l’élu rappelle que « le trafic de drogue gangrène nos villes, infiltre nos quartiers, s’enracine dans les grandes métropoles et jusque dans les communes moyennes, touchant autant les périphéries que les coeurs de ville. Ce fléau, souvent orchestré à des niveaux qui dépassent nos territoires, détruit notre capacité à faire société. »

Face à cette situation, les maires et élus du territoire « sommes en première ligne », affirme-t-il, face à « des familles préoccuppées », « des commerçants découragés » et « des habitants excédés », du fait de trafics conduits par « de véritables organisations ».

Et, si le maire de Bagnols estime que « ces criminels sont les premiers responsables de la destruction de nos quartiers et de l’érosion de nos espaces de vie », il pointe également la responsabilité des consommateurs de drogue : « Chaque achat de stupéfiants finance ces réseaux. Chaque consommateur (…) est complice de cette économie parallèle qui gangrène nos territoires. » Alors pour lui, « il est temps de briser ce cycle hypocrite qui consiste à condamner fermement les trafiquants tout en épargnant les consommateurs. »