Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 21.12.2013  - 2 min  - vu 101 fois

BIOMASSE le Géant E.ON veut rassurer les forestiers sur les bois prélevés

Taillis de châtaigners âgés de 60 à 70 ans dont la qualité est médiocre. Photo DR/

“Les gens ont retenu que nous voulions prendre leurs châtaigniers à fruit, ce n’est pas le cas” assurait Pierre-Jean Moundy responsable des relations institutionnelles d'E.ON interrogé par nous le 5 décembre dernier (voir ici) alors que Francis Mathieu, président du syndicat des forestiers privés du Gard ajoutait, “la communication d’E.ON a été loupée au départ enflammant immédiatement la polémique autour de ces châtaigniers qui font l’identité des Cévennes". La réunion provoquée le 13 décembre dernier par le Préfet de Région PACA a permis a E.ON, la firme qui gère le projet de conversion à la biomasse du site Provence 4 de mieux se positionner par rapport aux attentes locale exprimées sur le terrain et notamment en Cévennes.

855.000 tonnes de biomasse par an

E.ON a d'abord confirmé que l'amélioration de la performance de Provence 4 permettrait de réduire la consommation en biomasse par  rapport aux premières estimation et que ses approvisionnements étaient sécurisés à partir de juillet 2014 avec des contrats à long terme sur 20 ans. Avec 855.000 tonnes de biomasse nécessaire par an Provence 4 va consommer autant que la filière du papier ou que celle du sciage de taille industrielle. La moitié de l’approvisionnement en bois sera assuré, à terme, par des bois d'élagage ou des bois de recyclage a fin de favoriser progressivement la mise en place des politiques publiques en faveur de l'environnement. E.ON souligne que l'approvisionnement se fera à 100% dans le cadre de certifications forestières (PEFC/FSC) à l'échéance 2025 avec la mise en place de partenariats territoriaux comme celui du Parc National des Cévennes. Enfin 200.000€ sont consacrés dès aujourd'hui à des actions locales dans les Cévennes et dans les Alpes afin d'optimiser les coûts des bois déchiquetés et de rentabiliser les opération de tri.

Une première rencontre

Cette première rencontre avec l'ensemble des acteurs, ré-initialise la communication d'E.ON qui semble ainsi repartir sur des bases plus saines. Si elle rallie déjà nombre d'exploitants directement intéressés, elle ne convainc pas toutefois les détracteurs du projet qui soulignent le décalage entre des engagements qui se situent dans le long terme et l'urgence de besoins importants dès 2014.

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