En France et dans le Gard, les citoyens sont confrontés de plus en plus à un manque de médecins. « Selon l’ordre des médecins, 40 % de praticiens partiront à la retraite dans le Gard d’ici 4 à 5 ans », souligne le docteur Souresh Ramassamy. À Pissevin, le cabinet médical fait figure d’exemple avec 10 000 patients qui ont leur médecin traitant. Créé en 1989 dans la galerie Wagner, le cabinet a déménagé dans ses locaux actuels place Roger-Bastide. 

Après de longs mois à batailler avec les pouvoirs publics - et notamment la SPL Agate chargée du projet de rénovation urbaine -, des locaux préfabriqués ont été installés en face du cabinet médical. Une extension permettant à deux nouveaux médecins d’exercer à temps plein. Aujourd’hui, le cabinet ne dispose que de quatre bureaux pour six praticiens. Se partager les locaux relève souvent du casse-tête… Sans parler de la salle d'attente « pas très covid », reconnaît le docteur Brunot.  

« Ça fait plusieurs années que vous nous sollicitiez… Il y a eu parfois des discussions un peu animées », reconnaît le premier adjoint de Nîmes et président de ladite SPL, Julien Plantier. Cette installation est temporaire, en attendant la création d’un nouvel immeuble GGL en lieu et place de l’ancien Carrefour Market.