CULTURE Arles. Malgré la pluie, les arlésiens ont fêté la Nuit de l'année

Écrans dans la ville
- Photo Yannick PonsMalgré la pluie, les arlésiens sont venus en nombre ouvrir les Rencontres de la Photographie lors de la Nuit de l'année sous les musiques électro et devant les grands écrans.
Après l’annulation de l’édition 2024 pour cause d’intempéries, la Nuit de l’année faisait son grand retour hier soir dans le quartier de la Cavalerie, place Voltaire, place Lamartine à Arles. Hier soir, des milliers de festivaliers ont arpenté la ville, les places Lamartine et Voltaire dans une promenade visuelle, qui ouvrait les Rencontres de la Photographie.
Espace public
Au cœur de cette fête populaire, une quarantaine de projections en boucle sur grands écrans ont offert coups de cœur et surprises visuelles. En face, côté Rhône, Kombini avait carte blanche dans une atmosphère électro.
Konbini a proposé une programmation débridée. Entre foodtrucks et bars, la place arlésienne transformée en dancefloor à ciel ouvert a vu défiler les sets de DouceSœur, figure queer et caribéenne. Le collectif Maraboutage a présenté son cabaret performatif Indigo mêlant danse, scénographie et live act dans une transe collective hypnotique.
En clôture, Marara Kelly a électrisé les derniers festivaliers avec un set baile funk, technobrega et remixes pop dans un voyage sonore entre Brésil et Europe.
Avec ses propositions artistiques jusqu’au bout de la nuit, la Nuit de l’année a proposé un espace libre où la photographie sort des salles afin de conquérir la rue et célébrer la création.
Les vidéos projetées
Écran place Voltaire : carte blanche Brick Magazine (10 ans de BRICK, 8 min), Keerthana Kunnath (Not what you saw, 4 min), carte blanche SCH² (Between Concrete & Boudoir, 2 min), Abdulaziz Al-Hosni (Qalb Mahmood, 2 min), Asafe Ghalib (Queer Immigrants, 3 min), Deacon Lui (Every Time They Ask, We Say We’re Waiting, 3 min), Adam Rouhana (Blood Memories, 2 min), Federico Estol (Shine Heroes, 3 min), Irving Villegas (Läuft, 3 min), carte blanche Foto Féminas (5 min), Marisol Mendez (Padre, 3 min)
Écran rue de la Cavalerie : Antoine Martin (Miami, not the Beach, 3 min), Henri Kisielewski (Agloe, NY, 3 min), Alastair Philip Wiper (Bunker, 3 min), Suzanne Schols (Lobby, 3 min), Louis Roth (fata morgana, 3 min), Florencia Blanco (Architecture en Bolivie, 2 min), Marco Castelli (A Micro Odyssey, 3 min), Hang Tam (Hello! Do remember me?, 3 min), Lea Greub (No Georgian Dream, 3 min), Moulaye Diarra (What if we were dreaming..., 2 min), carte blanche Les Rencontres de Marrakech (Discours croisés : le Maroc regarde et le Maroc qui regarde, 5 min), Alexandre Silberman (Nature, 1 min)
Écran rue Jules Ferry : Alexis Pichot (Résurgence, 3 min), Erik Irmer (Aliens, 3 min), Domenico Matera (Italian Horses, 2 min), Patrick Lopez Jaimes (Animal / Liminal, 3 min), Eleana Konstantellos Andre (Chupacabras, 3 min), Adeline Care (Dordonha, 3 min), Kamil Zihnioglu (Intraccià – Corse, 2 min), Michael Swann (Noema, 3 min), Maria Oliveira (Bone Foam, 4 min), carte blanche Claudia Tavares (Photofilms brésiliens, 10 min)
Écran rue Marius Jouveau : Susanne Duppen (Jouwja, 4 min), Bimal Fabbri (Kaliama, 4 min), Karolina Maria Dudek (The Absence, 3 min), Sara Aue Sobol (Tell My Love Now, 3 min), Jesse Glazzard (Studio Portraits, 1 min), carte blanche Full Love Magazine (2 min), Adeline Praud (A War On Us, 3 min), Adel Koleszar (Only have faith, 3 min), Alexey Yurenev (Silent Hero, 5 min), Sasha Kurmaz (Red Horse, 4 min), Anaïs Oudart (Perles d’Ukraine, 4 min).