Publié il y a 1 h - Mise à jour le 22.10.2025 - Yannick Pons - 2 min  - vu 155 fois

CULTURE L'ancienne fabrique de vélos Tendil ouvre ses portes à 5 artistes nîmois

expo habitec et nicolas pinchinot (yp)

Emma Godebska

- Photo Yannick Pons

Avant sa reconversion prévue en 2027, l’ancienne usine de vélos Tendil, adossée au musée des Beaux-Arts, devient un lieu de création. Sous l’impulsion de Karen Winkler, directrice d'Habitec, l’espace accueille 5, une exposition collective qui se fond dans son histoire.

Adossé au musée des Beaux-Arts, au 21 rue Ruffi, l’ancienne fabrique de vélos Tendil poursuit lentement sa métamorphose. Rachetée par le promoteur Habitec, elle accueille désormais l’art contemporain avant sa reconversion en logements, probablement en 2027.

Grands espaces

Ce vaste entrepôt de 600 m², aux structures de métal et de bois, a d’abord présenté Produire du vide, les toiles monumentales de Joris Brantuas. Il accueille aujourd’hui 5, une exposition collective portée par Karen Winkler, réunissant cinq artistes de la région, Françoise Cantin, Cyprien Godebski, Emma Godebska, Richard Hortiz et Michael Winkler.

expo habitec et nicolas pinchinot (yp)
Richard Hortiz • Photo Yannick Pons

Les œuvres, très différentes, dialoguent avec la matière brute du bâtiment. Pour Emma Godebska, dont l’atelier est voisin, exposer ici relevait d’une évidence. « La structure est magnifique, elle me rappelle un peu les squats artistiques des années 80-90 à New York ou à Londres », raconte-t-elle. Après vingt ans passés à Londres, elle retrouve dans cet espace un esprit libre et spontané : « J’avais ces très grandes toiles créées pour la miNuit blanche à Uzès, et je me suis dit que c’était l’occasion de leur redonner vie. »

La charismatique artiste nîmoise a suspendu de grandes toiles et installé des cordes collectées depuis vingt ans sur un drap enveloppant un grand tuyau planté le long du mur : « C’était pour faire vivre le lieu le plus possible, qu’il soit joyeux. » Son frère Cyprien Godebski a ressorti de grandes toiles urbaines réalisées depuis les années 1990. Un ensemble marqué par l’influence de la bande dessinée.

expo habitec et nicolas pinchinot (yp)
Cyprien Godebski • Photo Yannick Pons

Richard Hortiz, photographe et administrateur du RCN, expose ses images des arènes, des taureaux et des courses camarguaises. « Je voulais raconter une histoire, que chacun puisse se raconter la sienne », confie-t-il. Les œuvres des cinq artistes se répondent dans ce volume industriel, entre mémoire et réinvention.

L’exposition 5 est visible jusqu’au 6 novembre à l’ancienne fabrique de vélos Tendil, au 23 rue Ruffi, derrière le musée des Beaux-Arts de Nîmes.
Ouverture du mardi au dimanche, de 17 h à 20 h.

Il vous reste 80% de l'article à lire.

Pour continuer à découvrir l'actualité d'Objectif Gard, abonnez-vous !

Votre abonnement papier et numérique
à partir de 69€ pour 1 an :

  • Votre magazine en version papier et numérique chaque quinzaine dans votre boite aux lettres et en ligne
  • Un accès illimité aux articles exclusifs sur objectifgard.com
Yannick Pons

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio