CULTURE Les arènes passent au son 360 avec FIP

Cassius
- Photo Yannick PonsHier soir, à Nîmes, les techniciens de Radio France ont offert au public une expérience immersive auditive unique au monde, en spatialisant le son des DJ comme Cassius, dans une sphère phonique située au milieu de la piste.
C'était une première dans des arènes nîmoises bimillénaires. Une grande fête du son immersif inspirée par FIP ! Un moment chargé d'émotion puisque l'unique fois où Cassius a joué dans les arènes de Nîmes, c'était en 2007, aux côtés des Daft Punk. Et Philippe Zdar, n’est plus là. C’est Boombass qui a fait revivre Cassius ce soir dans ces arènes.
Spatialisé
FIP 360 a imaginé la rencontre les arènes de Nîmes et des artistes exceptionnels dans un concert dédié aux musiques électroniques. Les 3 000 festaïres étaient positionnés sur la piste et sur le bas des gradins. Le DJ planté au centre des arènes. Un son tourbillonnant entourait la scène centrale située à l'intérieur d'un cercle phonique circonscrit. Une expérience sonore immersive unique au monde.
Le son spatialisé avait été installé la veille grâce à un système de 12 haut-parleurs disposés à 360 degrés autour de la scène, créant une sphère à l’intérieur de laquelle un son proche de la perfection se déplace comme un feu follet. Un cercle au sol qui délimitait l’entrée dans le son immersif, sollicitant la "troisième oreille" du spectateur. Y entrer et puis en sortir offrait une expérience incroyable et une compréhension du système phonique spatialisé calculé au millimètre près par le positionnement des haut-parleurs.
Cassius
En guise d'apéro nîmois, les programmateurs de FIP, comme Yannick, ont investi les platines afin de lancer la soirée. Et puis discrètement, Hubert Blanc-Franquart (Boombass), a lancé la machine Cassius. Un set magnifique que Boombass a conclu par I love you so. Par des gestes vers le ciel, il a dédié cette performance à Philippe Zdar.
Ensuite, la radio du service public a fait la place aux jeunes talents. Tatie Dee, l'un des grands espoirs de la nouvelle scène house disco en France, a débarqué sur scène avec un violon. À ses côtés, Hervé Dejardin, le maître du son, venu directement de Los Angeles, a fait tournoyer les accords de la DJ sur la piste de sable nîmoise.
La soirée s’est terminée par la prestation de l'une des stars internationales de la scène électronique de ces dernières années, un jeune producteur australien aujourd'hui basé à Londres, Mall Grab, qui poursuit aujourd’hui une carrière totalement fulgurante. Une soirée que les 3 000 chanceux, amateurs de musique électro, ne sont pas près d’oublier.