« 76 levers de rideau, 52 spectacles dont 10 aux jeunesses publiques, cinq créations, trois d’humour, cinq de cirque, un ciné-concert, un spectacle de marionnettes...», c'est la promesse de Daniel-Jean Valade, adjoint à la Culture de la ville de Nîmes en introduction.

Aux côtés d’Estelle Garnier, secrétaire générale du théâtre de Nîmes, et Daniel-Jean Valade, Amélie Casasole, directrice du théâtre de Nîmes depuis juin 2023, a présenté une saison 2025-2026 éclectique et audacieuse.

Ouvrir les portes

Une programmation construite avec le souci constant d’ouvrir les portes du théâtre au plus grand nombre. En ouverture de saison, humour garanti avec Ça va ça va de Camille Chamoux, celle qui est née sous Chirac, à ne pas louper (dimanche 5 octobre).

Artiste associée du théâtre, la flamenca contemporaine présentera sa toute dernière création après Madrid, et pour la première fois en France sur la scène nîmoise (mercredi 26 novembre à 19h et jeudi 27 novembre à 20h). Cette année, le Festival Flamenco, revient dans une version concentrée, du 13 au 18 janvier. Après le succès de la saison passée, il retrouvera cette ambiance si particulière comprenant plusieurs rendez-vous par jour. Trois spectacles phares : Tomatito 5tet, guitariste virtuose au style innovant, Miguel Poveda et La Confluencia, pièce chorale de huit interprètes, signée Estévez et Paños.

Puis une sortie audacieuse, Le Scaphandre, écrit par Julien Rossello-Rocher, une plongée sensible dans les violences intrafamiliales, jouée dans les classes pour libérer la parole et favoriser le dialogue avec les enseignants. L’École des femmes, mise en scène par Benoît Lambert, fera résonner Molière avec modernité et une troupe de comédiens époustouflants.

Éclectisme

Côté danse, les grandes figures se succèdent. Thierry Malandain redonne un souffle aux Quatre saisons de Vivaldi avec un ballet d’une élégance folle. Dimitri Chamblas, artiste associé, viendra avec À bras-le-corps, duo culte et puissant avec Boris Charmatz, une pièce intégrée au répertoire de l’Opéra de Paris.

On retrouvera aussi la danse avec Duality, par la compagnie Les 7 doigts de la main, un Roméo et Juliette comme vous n’en avez jamais vu, version bataille circassienne.

La saison s'étirera avec une série de concerts et spectacles musicaux : Margot Blanchard, et sa viole de gambe, viendra avec son ensemble baroque revisiter Haydn et Britten en version folk. Alex Lutz, humour et tendresse en évoquant son père disparu, accompagné de son cheval Milo ; Les Goguettes concluront l’année avec leur satire musicale humoristique.

Enfin, l’opéra revient à Nîmes, avec Le Barbier de Séville de Rossini, proposé par l'Opéra de Reims (mercredi 1er avril à 19h et jeudi 2 avril à 20h). L’Orchestre National de Montpellier, avec plus de 80 musiciens sur scène, sera de la fête avant Noël. La saison s’achèvera avec un projet jazz ambitieux, Piano Forte, réunissant les quatre plus grands pianistes de jazz européen, interprétant Duke Ellington, Interstellar ou Herbie Hancock et du tango (12 mai 20h00).

La présentation officielle au grand public aura lieu le jeudi 12 juin à partir de 18h30 au bar du théâtre, après une performance gratuite place de la Calade.