ÉDITORIAL Au secours, tout va bien !
Après les pénuries d'essence, d'électricité probablement en janvier, voilà que l'on apprend que le Doliprane pourrait connaître une rupture. Il n'en fallait pas plus pour créer de la psychose et une atmosphère "fin du monde" pour les plus craintifs d'entre nous.
Pourtant, la réalité n'est pas tout à fait celle-là. Prenons les pénuries d'essence, elles étaient essentiellement la conséquence d'un mouvement de grève dans les raffineries, qui n'a pas duré très longtemps, encore moins avec les réquisitions de l'État. De plus, les ristournes du Gouvernement et de Total ont favorisé un emballement des consommateurs. Si tous les conducteurs n'avaient pas paniqué, il n'y aurait eu aucun dommage particulier. D'ailleurs, aujourd'hui, plus personne ne passe des heures à attendre dans une station essence. Concernant l'électricité, oui bien sûr, la guerre en Ukraine et les tensions européennes avec la Russie provoquent des difficultés. De surcroît, la maintenance de plusieurs réacteurs nucléaires ne favorise pas une production confortable. Mais là encore, il n'y a pas lieu de perdre la boule. Qui n'a pas connu dans son existence personnelle ou professionnelle une coupure d'électricité ? De deux bonnes heures ? De plusieurs même, si ce n'est de quelques jours. On s'en est largement remis, non ? Enfin, concernant les difficultés d'approvisionnement en Doliprane dans sa forme pédiatrique dans les pharmacies françaises. Il est certain qu'en pleine épidémie de bronchiolite et de grippe, et avec la neuvième vague de Covid-19 qui frappe à la porte, on peut raisonnablement s'interroger. Mais de là à imaginer laisser des gosses avec des thermomètres rouge vif, il ne faut pas pousser... Ce médicament à base de paracétamol, prescrit contre les douleurs et la fièvre, connaît quelques ruptures ici et là par une consommation plus élevée qu'à l'accoutumée. Et des mouvements sociaux chez Sanofi qui empêchent les livraisons dans les pharmacies. Les alternatives existent. D’abord, il y a les génériques, comme le Dafalgan, l’Efferalgan ou encore du Doliprane sous forme de suppositoires pour les petits. Moins pratique certes, mais tout aussi efficace. Enfin, les autorités de santé recommandent quelques mesures. Sans présentation d'une ordonnance, les pharmaciens ne doivent pas vendre plus de deux boîtes de paracétamol par client. Les médecins sont appelés aussi à éviter des sur-prescriptions pas toujours nécessaires. Faire preuve de bon sens et de modération. En temps de crise, mais pas seulement. Dans la vie de tous les jours aussi. Et vous verrez que les choses iront beaucoup mieux après...
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