Publié il y a 8 mois - Mise à jour le 24.01.2024 - Abdel Samari - 2 min  - vu 906 fois

ÉDITORIAL La succession des Delon : ce triste emballement médiatique

Alain Delon

- Photo MaxPPP

Que l'on aime ou pas Alain Delon, force est de constater que l'emballement médiatique de la fin vie de l'acteur a de quoi choquer. Comment ses enfants, ses proches ont pu tomber aussi bas dans l'irrespect pour leur père ? Après la bagarre pour la succession de Johnny Hallyday, on pensait avoir vécu le pire. On a encore creusé avec les Delon. À coups de plaintes les uns contre les autres, on finit quand même pas se dire qu'il n'y a que les gros sous comme objectif des intéressés. Ce mauvais scénario familial pose inévitablement la question de l'héritage. Et chacun d'entre nous a déjà été confronté à cette situation, ou pourrait l'être un jour. De nombreux exemples montrent des déchirements familiaux, quand les parents n'ont pas préparé leur départ. Que l'on soit célèbre ou pas. Les règles en matière d'héritage sont pourtant simples dans notre pays. Du moins, sur le papier. En réalité, c'est complexe et contestable en fonction des situations. Même si le principe commun est le suivant : quand l'un des parents décède, ses biens vont à ses descendants si aucun testament n'a été fait. Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant, et à son époux s'il était marié. Tous les enfants ont, de toute façon, les mêmes droits dans la succession. Le partage est effectué entre eux à parts égales. Même si le défunt a fait un testament, il doit de toute façon réserver une partie de son patrimoine à ses descendants. Le reste peut être donné librement, à la personne de son choix. Sur les biens immobiliers, les conflits naissent souvent de l'usufruit et de la nue-propriété. L'épouse d'un défunt obtient en toute logique la pleine utilisation d'une maison achetée par un couple marié. Sauf que ce sont les enfants qui héritent de la propriété. Il est dans ce cas bien nécessaire de s'entendre parfaitement avec ses enfants... Reste l'épineuse question de l'acception de la succession qui, dans certains cas, n'est pas toujours un cadeau. Les éventuelles dettes de ses ascendants restent pour partie à la charge des enfants. Dans le cas de la famille Delon, il devrait davantage s'agir de fiscalité sur l'héritage. Un moindre mal pour ces enfants pourris gâtés qui semblent n'avoir rien de mieux à faire dans leur vie...

Abdel Samari

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