ÉDITORIAL Sondage Opinion Way : la mauvaise foi des perdants

Les critiques de ceux qui se voulaient plus beaux ne sont que littérature...
Comme à chaque fois, tous les six ans, Objectif Gard crée l'évènement avec son sondage consacré aux municipales à Nîmes. Un an avant. Et depuis 2013, notre journal fait appel au même institut de sondage, Opinion Way. Connue et reconnue de tous, l'entreprise fondée en 2000, bénéficiant de la certification 2009 ISO 20252 par Afnor consacrée aux études de marché, études sociales et d'opinion, est aussi un membre actif de l'Association européenne pour les études d'opinion et de marketing. Détenu par le groupe Les Échos - Le Parisien, Opinion Way réalise par exemple pour le Cevipof le baromètre de la confiance politique repris par toutes les rédactions nationales. La méthode employée par le sondeur est exactement la même que celle utilisée pour Nîmes. Par une enquête sur Internet. C'est son choix depuis sa création. Suivi désormais par tous les instituts de sondage. Les sondages en ligne, dits « auto-administrés », sont utilisés aussi par Bva ou Ifop. Brice Teinturier, directeur général délégué d'un autre grand institut de sondage, Ipsos, expliquait dernièrement à nos confrères du Monde, l'utilisation de procédures pour vérifier la qualité des réponses en ligne. Ceux qui cliquent trop vite ou qui tentent un bourrage des urnes numériques sont repérés immédiatement par l'adresse IP de leur ordinateur ou téléphone. Ceux qui cocheraient aussi toujours la même colonne de réponses. Ils sont tous écartés. Cela n'empêche pas, bien sûr, de rappeler qu'un sondage n'est pas là pour donner une prévision sur un scrutin futur. Il est là pour présenter un rapport de force et donner une photographie de l'opinion à un « instant T ». Impossible donc pour un sondage de fournir un résultat précis. Surtout un an avant. Pour autant, avec la méthode des quotas, l'échantillon calque le mieux possible avec la diversité des habitants de Nîmes. Avec l'appui des statistiques de l'Insee, le sondage est crédible. D'autant qu'il prend en compte des critères comme la classe d'âge, le sexe, la catégorie socioprofessionnelle et le quartier de résidence. Ici, l'échantillon est de 576 Nîmois inscrits sur les listes électorales, issu d’un échantillon de 841 personnes représentatif de la population nîmoise âgée de 18 ans et plus. Alors les critiques de ceux qui se voulaient plus beaux ne sont que littérature. Comme dans toutes les études locales, il y a des gagnants et des perdants. Au lieu de remettre en cause les évidences, il serait peut-être temps pour certains de se demander quelle est la meilleure stratégie politique pour s'installer dans le fauteuil de Jean-Paul Fournier l'an prochain...