GÉNÉRAC La deuxième Maison Rose & Olivier majestueusement inaugurée

Inauguration de la deuxième maison Rose & Olivier
- Sacha VirgaAprès La Rouvière en 2022, une nouvelle maison Rose & Olivier est sortie de terre à Générac, pour continuer à accompagner les malades du cancer. Ce nouveau lieu d'accueil et de soins de support signifie beaucoup pour sa directrice Hélène Milan.
Une nouvelle page s'est écrite pour les Roses du Gard, mais le chapitre est encore long. En juin 2024, dans la commune de Générac, la deuxième maison Rose & Olivier s'implante au 3 rue de la Monnaie. En même temps, Véronique Dalbert devient présidente de l'association et succède à Hélène Milan. "Mon histoire personnelle a fait que j'ai pu bénéficier des soins de support et de bien-être à la Maison de la Rouvière", explique la présidente.
C'est donc dans cette deuxième adresse que la Généracoise se rend le plus souvent possible pour apprécier les bienfaits des interventions, d'être témoin de l'évolution psychique et physique de chacun, et la solidarité qui unit tous les patients. Un lieu tout particulier pour Hélène Milan, directrice et fondatrice des Roses du Gard, puisqu'il s'agit de la maison de sa maman Suzette, qui a affronté une autre maladie destructrice : celle d'Alzeimher.
Frédéric Touzellier, a rappelé sa fierté d'accueillir au sein de sa commune, un endroit de réconfort pour celles et ceux dans le besoin. Depuis quelques années, les Roses du Gard œuvraient déjà sur son territoire. "Trouver ici, c'était la meilleure des choses. Nous avions mis en place un partenariat l'année dernière pour organiser une soirée spécifique pour l'association", dévoile-t-il. En tant que premier édile, il prend l'engagement de continuer à la soutenir corps et âme.
Pour Franck Proust, président de Nîmes métropole, s'implanter ici témoigne d'une vision, d'un soin ancré dans le réel, au plus près des habitants. "Ici à Générac comme à la Rouvière, les bénévoles ne comptent pas leurs heures, mais collectionnent avec bonheur les moments partagés. Les patients ne sont plus des cas, mais des visages expressifs, des histoires et surtout des trajectoires respectées".
Clôturant la série de discours et précédant la traditionnelle découpe du ruban inaugural, Nicolas Meizonnet a choisi de mettre à l'honneur ce collectif de personnes mobilisées pour une noble cause. "On a une chance inouïe d'avoir des femmes et des hommes engagés pour les Roses du Gard. Ravi de voir cette belle maison émerger, j'espère que cela en amènera d'autres dans notre département et ailleurs".
Continuer à grandir
Hélène Milan a souhaité fonder les Roses du Gard après une expérience bouleversante : "Face au cancer, j'ai découvert la force de la pair-aidance." Il était essentiel pour elle de mettre tout ceci au service des autres. Que ce soit à la Rouvière ou à Générac, les maisons Rose & Olivier sont là pour apaiser le moment difficile de la maladie, mais aussi pour accompagner l'après, avec l'aide précieuse des thérapeutes et intervenants.
C'est avec son audace et sa force intérieure inébranlable qu'Hélène Milan a eu l'envie de voir plus grand, en visant toujours plus haut. "Une première maison prendre vie, c'était pour moi la plus belle des récompenses. Mais pour moi ça ne suffisait pas, je voyais encore trop de malades dans le sud du département, privés de cet accompagnement essentiel".
Une deuxième maison Rose & Olivier qui pourrait en appeler d'autres. Le souhait le plus cher d'Hélène Milan serait que chaque malade du Gard puisse trouver à proximité de chez lui, un lieu pour être accueilli, compris et soutenu.