L’ex-juré de l’émission The Voice était en concert hier soir à Paloma. Un concert complet. Dans le cadre d’une tournée en France : Lille, Bordeaux, Lyon, ou encore Tours, Paris, et… Nîmes ! La dernière fois qu’il était venu à Nîmes c’était aux arènes. C'était Les Insus en 2016 et 2017, avec Jean-Louis Aubert et Richard Kolinka.

L’artiste de soixante-neuf balais, pas encore à la retraite, accompagné de musiciens exceptionnels, a enflammé la graaaaaaaande salle nîmoise.

Un tiers Téléphone, deux-tiers Bertignac

Debout sur ses grandes cannes, guitare à la main, Louis Bertignac alterne les chansons made in Bertignac et Téléphone. Si Le chanteur-guitariste maîtrise l'improvisation, il déroule son récital comme un métronome, ponctuant ses chansons par des interactions avec le public nîmois.

Après l'ouverture sur "Allez vite !", il demande "patron, un whisky s'il vous plaît !" Son musicien acquiesce. Et puis 66 heures (Téléphone). Il lance à la salle : "Il y des drogues ici, ça se voit ! Tu m'en gardes ?" Et puis il entonne Ne crack pas, une chanson pour aider à décrocher, avant Je joue.

La bombe humaine

"Vous savez faire un bruit d'avion ? Mouais, c'est mieux que rien", lance-t-il au public avant d'envoyer New York avec toi. Le film de ma vie, C'est OK, qu'il conclut à la gratte par un thème de James Bond. Le musicien n'a rien perdu de sa classe, un très grand guitariste. Et de l'énergie aussi, entouré par une batterie, une basse et un clavier. Et puis Cendrillon et ça. La graaaaande salle est conquise. Un public de quadragénaires et quinquagénaires pour qui Téléphone fait partie de leur vie. Un revival à la Nîmoise, dans l'enceinte de Paloma.