La sécurité, en période préélectorale, c’est toujours un sujet important. Encore plus à Nîmes, ville fortement touchée par la criminalité, la délinquance et les incivilités du quotidien.
Si la Police municipale n’a pas vocation à gérer l’énorme premier enjeu, pour les deux suivants, elle est largement concernée. L’État donne peu de moyens, mais, quand il les accorde et les déploie, autant les utiliser de la meilleure façon qui soit.
Organisée pour répondre aux besoins quotidiens des usagers, la police municipale de Nîmes est sectorisée sur l'ensemble du territoire communal (Est, Centre-ville, Ouest), mobilisée en service continu 24h/24 et 7j/7, et dotée d'unités spécialisées (brigades moto, VTT, canine…).
Après 16 ans passés dans les locaux de la rue Louis-Landi (à proximité du Colisée), la police municipale a déménagé du côté de l’avenue Bompard, dans des locaux totalement rénovés en proximité des services techniques de la Ville.
Les 191 agents de police municipale que compte la direction (200 agents de police municipale prévus pour l’année 2026) pourront profiter de plus de 900 m2 de superficie, en rez-de-chaussée.
Ce nouveau poste de police municipale fait suite à l'annonce, par la Ville, du recrutement de 31 policiers municipaux supplémentaires fin 2024. Pour eux comme pour les autres, Nîmes offre un nouveau cadre de travail, modernisé et adapté à l'augmentation des effectifs. Avec ce nouveau plateau technique repensé en fonction des besoins des policiers, l’outil semble coller à la situation.
« Ce nouveau poste de police municipale illustre concrètement l'engagement constant de la Ville de Nîmes pour la sécurité et la tranquillité de ses habitants. En dotant nos policiers d'outils modernes, fonctionnels et de locaux adaptés, nous renforçons durablement l'efficacité de l'action publique au service des Nîmois » explique Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes.
L'hyperviseur, centre de visionnage et d’analyse des caméras de vidéosurveillance de Nîmes, est déjà intégré au poste de commandement de la police municipale (PCPM) et se trouve au troisième étage de ce bâtiment. Rappelons que Nîmes est dotée de 700 caméras de vidéosurveillance !
Situé sur le même site, l'hyperviseur urbain, intègre le poste de commandement de la police municipale (PCPM). Cette proximité immédiate constitue une réelle plus-value opérationnelle permettant aux cadres de piloter rapidement les actions sur le terrain en coordination avec l'ensemble des services municipaux.
« Ce déménagement marque une étape majeure dans la montée en puissance de notre police municipale. L'amélioration des conditions de travail, la proximité avec l'hyperviseur urbain et la création de nouvelles unités spécialisées permettent une réponse plus rapide, plus coordonnée et plus efficace face aux enjeux de sécurité et de tranquillité publique » ajoute Richard Schieven adjoint délégué à la sécurité.
Cette proximité est sans aucun doute une plus-value opérationnelle pour la gestion des événements sur la ville.
Les nouveaux locaux sont composés de vastes vestiaires, d'une salle de rédaction avec 18 postes de travail, d'une grande salle de pause permettant aux policiers de se restaurer, d'une salle de réunion et d'un dojo pour la réalisation sur place des formations aux gestes techniques d'intervention, obligatoires pour les policiers municipaux.
La salle d'armement, plus grande, favorisera une réception et une réintégration rapide du matériel. Des volumes plus importants ont été imaginés et agencés pour améliorer la circulation à l'intérieur du poste. Outre une amélioration des conditions de travail pour les policiers municipaux, cet espace permettra de limiter les temps d'équipement des agents et in fine de permettre à ces derniers de disposer de temps plus longs au contact du citoyen.
Entre 2001 et 2025, sous les mandatures Fournier, les effectifs sont passés de 74 à 191 policiers, auxquels s'ajoutent 15 agents ASVP et dix agents administratifs et techniques.
Depuis septembre dernier, une nouvelle unité spécialisée de lutte contre les nuisances est entrée en action. Composée de deux équipages, soit 14 agents formés, elle intervient 7j/7, de 16h à 2h, pour lutter contre l'ensemble des troubles à l'ordre public.
Ses actions s'appuient sur les arrêtés municipaux pris par le maire, notamment en matière de tranquillité et de salubrité publiques, de contrôle des établissements de nuit et de la vente à emporter, d'interdiction de la consommation de protoxyde d'azote sur la voie publique ou encore de régulation de la circulation des trottinettes dans l'Écusson.
En 2025, près de 635 infractions ont été relevées dans ce cadre.
Dans le cadre du recrutement des 30 agents supplémentaires d'ici 2026, une brigade de l'environnement, sera également créée. À terme, deux équipes de huit agents seront constituées afin d'intervenir sur l'ensemble des infractions liées à l'environnement : dépôts illégaux de déchets, pollutions, prévention des feux de forêt, urbanisme et constructions illégales.