Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 14.08.2022 - noemie-meger - 2 min  - vu 1579 fois

GARD "Les Chats Libres de Nîmes Agglo" : une association qui n'est pas échaudée

Laure Gilly-Breye, présidente de l'association "Les chats libres" de Nîmes Agglo (photo : DR)

"Chat échaudé craint l'eau froide", est une expression bien connue. Si soi-disant les chats craignent l'eau, l'association "Les Chats Libres de Nîmes Agglo", ne craint pas de se mouiller pour venir en aide à ces petits félins. 

L’association "Les Chats Libres de Nîmes Agglo" existe depuis le 29 mai 1988. Son rôle est de stériliser tous les chats errants, et de créer des campagnes de stérilisation au sein des mairies. Laure Gilly-Breye, présidente de l’association depuis 2007, souhaite que leurs objectifs deviennent nationaux, et que cela se transforme en loi.

Ce qui fait l’originalité de cette association c'est son absence de structure d’accueil. Chaque chat élu domicile chez une famille d’accueil, étant des bénévoles de l’association. Des centres de nourrissage sont également liés à cette association. Pour que chaque chat ait accès à tous les soins, l’association est aidée par différents donateurs venus de toute la France, de subventions par France Relance, de ventes de calendriers où bien de vide greniers organisés par les bénévoles.

Malgré le contexte, Laure Gilly-Breye explique que durant le confinement, le nombre d’adoption a augmenté. En retournant à la vie normale, elle explique que les abandons deviennent plus fréquent. “Après ça nous arrive, que des personnes se retrouvent dans la rue, dans un premier temps on essaie de placer les animaux le temps que la personne soit à la rue. Après il y a les personnes qui se retrouvent en maisons de retraite. Et là c’est un drame, si les enfants ne veulent pas s’occuper des animaux. Et c’est dans ces moments-là, qu’on voit à quel point ces personnes-là sont en crise.“

Mais en temps normal, c’est sur les bords de route que les bénévoles récupèrent les animaux. Certains cas particuliers donnent à l’association le devoir de recueillir d’autres animaux que des chats. “On a trouvé tout ce qui était rongeur, même des bêtes que je connaissais pas en fait. Un temps, on retrouvait régulièrement des lapins sur un rond-point. Y’a que les serpents qu’on a pas eu...”

Si vous avez un peu de temps à consacrer aux chats de vos quartiers, vous pouvez devenir famille d'accueil au sein de l'association "Les Chats Libres de Nîmes Agglo", en joignant Laure Gilly-Breye, sur leur site chatslibres.com.

Charlotte Sauvignac

Noémie Meger

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